Après Paris, Milan ou Tokyo, le pâtissier troyen ouvre sa quinzième boutique dans le ventre de Tours.
S’ils n’ont pas la même spécialité, le fromager Rodolphe Le Meunier et le pâtissier Pascal Caffet ont deux points communs : ils sont Meilleur Ouvrier de France et ils ont une boutique aux Halles de Tours. Le premier est là depuis longtemps, le second vient de s’installer. A la place d’une parfumerie. Mais cela sent toujours aussi bon dans le magasin.
Ouverte depuis ce mercredi 25 novembre, cette nouvelle pâtisserie tourangelle est la quinzième à porter le nom de ce célèbre artisan troyen également champion du monde des métiers du dessert. Avant de venir à Tours, il a ouvert à Paris, à Châlons-en-Champagne, à Tokyo, à Nevers, à Milan ou encore à Nancy. 30 ans que le monsieur fait de la pâtisserie. Avec une spécialité : des chocolats pralinés avec des noisettes italiennes qu’il met un point d’honneur à sélectionner lui-même. Ajoutez à cela ses macarons (à la vanille : <3), des pâtes à tartiner ou les éclairs jolis comme des cœurs au chocolat, à la vanille ou parfum cassis-violette et vous avez un premier échantillon des références présentées (une quarantaine de chocolats, une trentaine de pâtisseries, et des bonus).
Fabriquées dans les ateliers de l’Aube en Champagne, les produits sont livrés à Tours 2 à 3 fois par semaine, souvent congelés avant d’être présentés en boutique : « on joue la transparence » explique Sébastien Robert, le responsable du magasin. Fils de boulangers-pâtissiers, c’est un cuisinier mais pas un pâtissier. Après de longues années dans une grande entreprise il a voulu se lancer dans sa propre aventure. En bon gourmand, il a rencontré Pascal Caffet sur un salon de la franchise et un an après le projet se réalise.
C’est important de le dire : cette nouvelle pâtisserie propose des produits haut de gamme. Aussi beaux que bons, promis. « Nous établissons nos recettes en équipe » explique Pascal Caffet qui se doit en permanence d’innover dans un monde très concurrentiel et en perpétuelle évolution. Il fait par ailleurs de cette méthode de travail collective une force. Par exemple, ses recettes de bûches de Noël axées autour des couleurs rouge et blanc et décorées de meringues enrobées de chocolat blanc, ça fait depuis le printemps qu’il y travaille en cuisine. Et comme la période des fêtes est la plus importante de l’année, se rater n’est même pas une option. Au fait, pour la petite histoire, les parents de Pascal Caffet connaissaient Jean-Claude Ménard (La Chocolatière à Tours). Comme quoi le monde des gourmands est vraiment petit.
Olivier COLLET
