Les Barons du Bayou présentent leur nouvel album

Le groupe tourangeau vient de sortir « Aligator Men », un disque on ne peut plus joyeux.

Ca bouge chez les Barons du Bayou ! C’est un disque de reprises plein d’entrain qui est arrivé il y a quelques jours à la rédaction et qui a donné du pep’s à un de nos dimanches. Le groupe tourangeau aux dix ans d’existence a de l’énergie et des rythmes qui font souvent sourire. Enregistré en 6 mois avec les moyens des Barons et mixé à Tempo Loco à Tours par Yann, il est aujourd’hui dispo en version CD classique en attendant un vinyle en 2016 (retardé car le label toulousain qui devait l’éditer a subi la disparition de son responsable Philippe Lombardi).

La formation de base à trois musiciens (Le Marquis de coconut au banjo et chant, Le Baron à la contrebasse et chant, Le Parrain à la batterie et percussions et au chant) voit souvent l’arrivée de nouvelles têtes dans ses projets : Doc slide (pedale steel guitare),
Michel Marchand au trombonne, José Agouti, Sylvestre Voisin, Fabrice François au saxophone Black Mozart au violon alto ainsi que de nombreux intervenants et amis comme Gilles Riberolles (piano et journaliste réalisateur parisien) Mickey Blow (harmonica,tres connu pour être un pionnier du blues français) et d’autres artistes aux chants et choeurs qui figurent sur l’album.

Nous avons demandé au groupe de nous en dire un peu plus sur la confection de ces nouveaux titres…

« Bons Temps Rouler » (alternativement « Bon Ton Roula ») est un blues, première chanson de « zydeco » enregistrée par Clarence Garlow en 1949. L’année suivante, elle est devenue un « tube », atteignant le numéro sept dans le classement Rhythm & Blues du magazine Billboard et « contribuée à introduire la forme de la musique de la Louisiane à un public national ». « Bon Ton Roula » (prononcé « tahn de roolay Bahn ») est une approximation phonétique de « Bons Temps Rouler »,  créole louisianais français pour  comme dans « Laissez les bons temps rouler » ou  » Laissez le bon temps rouler « , une invitation régionale à participer à une célébration festive.

« Alligator Man » est une composition de De Jimmy Yves Newman, né à High Point, près de la ville de Mamou, dans la paroisse d’Evangeline, en Louisiane le 27 Août 1927, et mort à Nashville (Tennessee), le 21 Juin 2014, plus connu sous son nom de scène « Jimmy C. Newman »4, est un chanteur et guitariste de musique country et de musique cadienne

« Mardi Gras Mambo » est l’une des chansons emblématiques fréquemment jouées pendant le Carnaval de La Nouvelle-Orléans. Il a été écrit en 1953 par Frankie Adams et Lou Welsch, et enregistré par Jodie Levens. Il a été ré-enregistré en 1954 par le Hawketts, un groupe de la Nouvelle-Orléans musiciens adolescents mettant en vedette Art Neville (alors agé de 17 ans) au chant. La version des Hawketts est sortie sur  Chess Records . Junco Partner »Junco Partner » est une chanson de blues américain d’abord enregistré par James Waynes en 1951. Elle a été enregistrée et revisitée par de nombreux autres artistes sur plusieurs décennies, y compris Louis Jordan, le Dr John, Professor Longhair, James Booker, et Le Clash.  Il a été couvert dans différents genres de musique, y compris blues, folk, rock, reggae, dub etc.

« Eh La Bas » est une chanson traditionnelle de la Nouvelle-Orléans. A l’origine, elle a été chantée avec des paroles créoles de Louisiane. parmi les nombreuses versions, les plus connues sont celles de The Creole Stompers (1944), Kid Ory’s Creole Jazz Band (1946), Danny Barker (1947), Paul Barbarin (1955), The Original Tuxedo Jass Band (1964)

« Violent Love » composition de Willie Dixon (né le 1er juillet 1915 et mort le 29 Janvier 1992) était un musicien, contrebassiste, ompositeur arrangeur et chanteur de blues américain. Son influence artistique chez Chess Records, autant que son rôle au début de la carrière de Chuck Berry et de Bo Diddley, ont été prépondérants. Par ses multiples talents, il a largement contribué à façonner une bonne partie du Chicago blues de l’immédiate après-guerre.Les versions les plus connues sont celles du « Big Three Trio » et de Otis Rush »

« Drinkin’ Wine Spo-Dee-O-Dee » : Composition de Stick McGhee, de son vrai nom Granville McGhee (23 mars 1917, Knoxville – 15 août 1961, New York), est un chanteur et guitariste de blues et de rhythm and blues américain. Frère cadet de Brownie McGhee. Drinkin’ Wine Spo-Dee-O-Dee, reprise par de nombreux artistes (Jerry Lee Lewis, Malcolm Yelvington, Bruce Springsteen, Barons du Bayou ) fait référence aux beuveries des établissements « chauds » de la Nouvelle Orléans.

« Bayou Waltz » : Composition de « Coco Nut » Banjoiste, guitariste, chanteur et compositeur français fondateur avec Françoise Cactus (http://stereototal.de/) des Lolitas, groupe de Rock’n’Roll francophone dans les années 80 basé à Berlin.Bayou Waltz est largement inspiré d’un morceau traditionnel  Cajun : « Grand Texas » qui a également inspiré Hank Williams pour sa composition : « Jambalaya on the Bayou »

« Basin Street Blues (Yes Yes Yes) » : Adaptation des Barons du Bayou sur le standard Jazz de la Nouvelle Orléans: « Basin Street Blues croisé des paroles de « The Duck’s Yas Yas Yas », un jazz-blues grivois, enregistré à l’origine par James « Stump » Johnson, mais les versions les plus connues  ont été enregistrées par Oliver Cobb et son Rhythm Kings et Calypso Mama With The Carib Islanders Zarico (Les haricots sont pas salès). C’est ce morceau de musique traditionnelle de Louisiane : « Les haricots sont pas salés  » qui a donné son nom à un genre musical apparu dans les années 1930 en Louisiane, proche parent de la musique cadienne, incluant de nombreuses influences Blues et Rhythm ‘n’ Blues (joué par des Cadiens et Créoles noirs de Louisiane). À l’origine, le zarico était uniquement chanté en français (et non en créole). Puis au fil des décennies, des Créolophones, comme les frères Chénier, se sont présentés et ont rajouté un élément linguistique qui n’existait pas auparavant.

« My Indian Red » est une chanson traditionnellement entonnée au début et à la fin des rassemblements des Indiens de Mardi gras à La Nouvelle-Orléans. Ce chant traditionnel a été enregistré par Sugar Boy Crawford dans les années 1950. Il a depuis été enregistré de nombreuses fois par Dr. John et The Wild Tchoupitoulas (en) entre autres. Danny Barker est crédité d’une version de 1947 avec :
Danny Barker guitare et chant, Don Kirkpatrick au piano, Heywood Henry au saxophone baryton, et Freddie Moore.

 

Ce jeudi 16 octobre, Les Barons du Bayou organisent comme chaque mois un « Louisiana Cabaret » avec d’autres artistes invités et ce sera au Bar à Mines à Tours. En attendant un festival sur 3 jours du 20 au 22 novembre à l’Imprimerie. Nous aurons l’occasion d’y revenir.

Plus d’infos : http://lesbaronsdubayou.free.fr/

À lire sur Info Tours

Suivez l'actualité en temps réel

La météo présentée par

TOURS Météo

Recherche

StorieTouraine - L'actu en résumé

Inscription à la newsletter

Agenda