La StorieTouraine est un résumé de l’actualité en Indre-et-Loire pour avoir l’essentiel de l’information dans le département. Voici l’édition de ce mercredi.
Réforme des retraites…
Depuis mi-mars, un groupe d’étudiants bloquait la fac des Tanneurs de Tours pour dire non au recul de l’âge légal de départ en retraite à 64 ans. Un mouvement qui a entraîné l’annulation des cours… et venait se percuter avec l’organisation des partiels à partir de ce début de mois de mai. Malgré une reconduction de l’action ce mardi, la direction a décidé de faire évacuer. Des vigiles, renforcés par la police, s’y sont employés ce mercredi matin, peu avant 8h. L’opération a duré quelques dizaines de minutes, permettant ensuite l’entrée des étudiants pour leurs examens, même s’il y a eu du retard.
L’opération s’est globalement passée dans le calme mais pas totalement dans la sérénité. Ainsi, un groupe de musicologie dénonce l’attitude de la direction de l’Université, évoquant des propos « méprisants et menaçants », « Incroyable, de la part de ces personnes censées nous « montrer l’exemple » et qui nous soutenaient. Nous condamnons évidemment ces comportements » peut-on lire. Les jeunes mobilisés porteront désormais un brassard blanc en signe de leur lutte.
Occupation d’école…
Ce mardi soir, deux mères et leurs trois enfants ont dormi dans les locaux de l’école Michelet à Tours. Accompagnées par des militants du collectif tourangeau Pas d’Enfant à la Rue, elles ont trouvé refuge dans l’établissement du Sanitas faute d’hébergements d’urgence disponibles via le 115. C’est la deuxième fois que le groupe militant composé de profs et parents d’élèves ouvre ainsi l’établissement pour éviter une nuit dehors à des personnes sans domicile fixe. Dans la foulée, il a organisé un rassemblement Place de la Préfecture pour alerter une fois de plus les autorités sur la situation des familles étrangères.
Enfin un prof…
Depuis janvier deux classes de 2nde du lycée d’Amboise étaient privées de cours de français (prof absent pour maladie et pas remplacé). Ce mercredi, une professeure est enfin arrivée pour tenter de rattraper le retard accumulé après 4 mois. Un soulagement pour les familles qui avaient, pour certaines d’entre elles, engagé un recours pour exiger 16 500€ de dédommagement de la part du rectorat, dans le but de payer des cours particuliers aux élèves. Selon l’inspection d’académie d’Indre-et-Loire, aucun prof remplaçant n’était disponible avant en raison d’un grand nombre d’arrêts dans le département, d’où cette situation.
Justice…
Ce mardi on a appris le dépôt d’une plainte par l’association SOS Racisme. Son antenne nationale engage une procédure contre le président de Tours Métropole Frédéric Augis. Elle lui reproche une injure à caractère racial le 4 avril, lorsqu’il aurait traité son collègue de Fondettes Cédric de Oliveira de « sale portugais ». Si l’information a fait vive polémique jusqu’au Portugal, aucune action judiciaire n’avait engagée localement, ni par l’élu visé, ni par le parquet qui aurait pu s’auto-saisir après la révélation de l’affaire. La justice peut donc désormais instruire le dossier et – éventuellement – demander un procès. Pour rappel, Frédéric Augis s’est excusé de ses propos dans un courrier à Cédric de Oliviera.
Disparition inquiétante…
Mardi soir, les gendarmes d’Indre-et-Loire ont lancé un appel à témoins pour retrouver un homme de 82 ans disparu depuis le 21 avril à St-Senoch, dans le sud du département. Sa voiture a été retrouvée sans lui loin de son domicile, renforçant les inquiétudes. Au moment de sa disparition, Jean-Claude Richerioux était vêtu d’un jean bleu et une veste noire en faux cuir. Il portait des lunettes et marche difficilement. Appelez le 17 si vous en savez plus.