500 étudiants étrangers pour la 1ère Nuit des Etudiants du Monde de Tours

Accueillis en ville et en mairie, ils ont fini la soirée au Temps Machine.

Cocktail avec vin de Vouvray et cocktail de langues étrangères ce mercredi soir dans la grande salle des fêtes de l’Hôtel de Ville de Tours. Pour la première fois, la ville aux 2 900 étudiants étranges organisait une Nuit des Etudiants du Monde en plus de son traditionnel accueil réservé aux expatriés venus faire leurs études dans le Val de Loire. Ukrainiens, Chinois, Boliviens… Tous les continents étaient représentés et les groupes se croisaient facilement pour faire connaissance au milieu des 28 stands installés pour leur donner les clefs d’une année réussie en Touraine (transports, banque, culture…).

Nous avons par exemple engagé la discussions avec Francisco, Gacobo, Maria, Natalia et Carolina; Ce groupe de 5 Mexicains de Mexico n’a qu’un défaut à reprocher à Tours : par rapport à la ville d’où ils viennent « c’est un peu petit » mais sinon, déjà à l’aise en français, ils se sentent très bien ici, à une heure de Paris, dans une cité pleine de vie ou les rencontres sont faciles. Venus pour apprendre notre langue et arrivés au mois d’août, ils restent jusqu’en décembre ou mai. Logés en famille d’accueil, ils ne sont qu’un échantillon du contingent de jeunes débarqués en cette rentrée : 800 nouveaux élèves dont 500 qui ont participé à cette manifestation proposant visites guidées de la ville (cathédrale, musées…) + une soirée concert au Temps Machine de Joué-lès-Tours. Des événements similaires ont lieu dans une douzaine d’autres villes mais cette année c’est Tours qui a eu l’honneur d’ouvrir le bal.

« Vous êtes nos ambassadeurs » a expliqué Thibault Coulon – adjoint chargé des études supérieures – aux jeunes lors d’un discours vers 19h. Son idée : que ces étudiants étrangers participent à l’attractivité de notre ville, à son rayonnement, « ils sont amenés à revenir » espère-t-il. En plus d’informations envoyées aux consulats français, au total, l’université de Tours a conclu pas moins de 450 accords avec d’autres établissements du monde (350 en Europe) afin d’organiser des échanges. Sa seule exigence : un niveau minimum de français variant selon les filières « afin de garantir leur réussite » expliquent les représentants de la Fac. Ce qui n’empêche pas les chiffres d’augmenter. On pourrait bientôt passer le seuil des 3 000 étudiants du monde (4 200 chez nos voisins de Poitiers, le taux le plus élevé de France).

En tout cas ce galop d’essai festif organisé avec le Réseau des Villes Universitaires de France – et réussi selon tous ses organisateurs – devrait avoir droit à une seconde édition l’an prochain.

Olivier COLLET

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