La Maison des Jeux de Touraine récupère les jeux inutilisés ou incomplets pour leur redonner vie.
Il n’y a pas trois jours on vous racontait la belle aventure de la Ressourcerie de Tours qui a récolté 14 000 objets en quelques mois… Et décidément les initiatives pour recycler de manière ludique se multiplient par ici puisque la Maison des Jeux de Touraine vient de lancer un nouveau projet, nom de code : CECL pour Circuit d’Economie Solidaire Ludique.
« Il s’agit d’un réseau de structures qui va mettre en place des bornes de récupération des jeux de société, un peu comme pour les bornes pour les vêtements » explique Julie Gatesoupe de la MDJT. Installées dans les différentes antennes tourangelles de la Maison des Jeux, chez ses partenaires tourangeaux ou à Reignac, les 8 bornes accueillent les jeux usés ou incomplets « mais pas les jouets ni les puzzles dont il manquerait des pièces. »
« On a tous dans nos placards des jeux qui attendent depuis des années, eh bien nous on les récupère » ajoute Julie Gatesoupe qui est aussi preneuse des pièces de jeux orphelines ou de dés par exemple. « L’objectif c’est de réparer les jeux puis de les redistribuer. Une fois déposés dans les bornes, les jeux sont envoyés à la MDJT. Là, on fait un diagnostic pour voir ce qu’il manque et s’ils sont encore jouables puis on les répare avec les bénévoles ou les salariés des structures partenaires. »
Depuis le lancement de l’opération il y a un bon mois, les jeux arrivent par dizaines : « on a été contactés par une structure de Châtellerault qui a apparemment un trésor caché à nous donner. Le Secours Populaire de Montlouis-sur-Loire a aussi beaucoup de jeux dont il ne sait pas quoi faire » détaille Julie Gatesoupe. « On a toujours été sensibles à la réduction des déchets et puis c’est une manière de faire vivre notre patrimoine culturel. On ne veut surtout pas que ces jeux se perdent. » Une fois reconditionnés, les boîtes seront redistribuées en fin d’année, « sans doute à des centres de loisirs ou des centres sociaux » ou peut-être à des associations. Tout n’est pas encore arrêté.
Olivier COLLET
