Alors que le CTHB était pris dans les sables mouvants de Noisy, les filles ont fini par trouver la faille pour se libérer du piège.
« Ca fait du bien » soupire Stella Baudoin à l’issue du match entre Chambray-lès-Tours et Noisy ce samedi soir à la Fontaine Blanche. La capitaine du CTHB le sait : si la victoire est assez nette face aux Franciliennes (25-17), elle n’a pas té de tout repos et les Tourangelles ont bien failli laisser des plumes face à leurs poursuivantes au champioonnat de D2.
En première mi-temps d’abord, les deux équipes se jaugent, se cherchent. Les défenses sont efficaces et les attaques patinent. « Au début, on les a laissé jouer. On s’est un peu cherché » comment Stella. Heureusement que Vanessa Boutrouille et Sophie Herbrecht sont là pour en mettre quelques unes au fond car en face, Noisy guette le moindre espace et s’y engouffre assez facilement. Sous pression, parfois dominées, les Chambraisiennes doivent en permanence réfléchir pour réussir à tromper le mur qui se dresse en face d’elles ce que réussira par deux fois – et avec une technique et une rapidité magistrales – Mathilde Nicollet.
A l’issue des 30 premières minutes, Chambray vire en tête (12-10), mais Noisy n’est pas vaincu et la confiance doit être boostée pour réussir à sortir victorieuses de cette rencontre qui tient pour l’instant ses promesses de choc de la 7ème journée entre le 2ème et le 3ème au classement.
Au retour des vestiaires, c’est Noisy qui impose son jeu mais quelques minutes seulement. D’un coup le CTHB toujours porté par Boutrouille et Herbrecht (et avec une Ana De Souza toujours là au bon moment !) trouve la bonne combine : « on a testé quelque chose de nouveau en attaque et ça a marché » débriefe Stella Baudoin en fin de rencontre.
Alors que Jacky Oliveira devient irréprochable dans les buts, l’attaque s’enflamme et crucifie Noisy qui n’a mis que 7 buts en seconde période quand Chambray en impose 13. Les joueuses de Guillaume Marques prennent des risques, accélèrent, vont au combat et gagnent presque tous leurs bras de fer. Ce samedi soir, il y a eu deux CTHB : celui qui sait défendre mais hésite à rentrer dans le tas et celui qui, vaille que vaille, peut tout détruire sur son passage. Comme le dit Stella Baudoin, « ça fait du bien. »
Olivier COLLET
Voici les photos de la rencontre par Philippe MAITRE
