Le Centre de Création Contemporaine dévoile ses secrets

Cette fois on peut vraiment se faire une idée de l’aménagement du CCCOD qui ouvrira dans quelques mois.

C’est le chantier qu’on a visité le plus de fois dans notre vie. Un peu comme un bébé à qui l’on rend visite régulièrement les premiers mois, à chaque fois tout a changé. Plus grand, plus beau, plus fort. Même sentiment pour le CCCOD de Tours. Ce futur Centre de Création Contemporaine Olivier Debré que ses dirigeants ne veulent pas voir appelé musée (mais qui en aura quand même quelques aspects) doit être inauguré en mars 2017 (avec presque 6 mois de retard) et il prend vraiment forme, quand on en fait le tour on se rend désormais bien compte de ses qualités.

Rappelons que ce bâtiment est construit contre la Nef de l’ancienne Ecole des Beaux-Arts. Il est destiné à accueillir 100 000 visiteurs par an et on en parle sans modestie comme l’un des plus beaux outils français de promotion de l’art contemporain, notamment grâce aux volumes des salles d’exposition. La Nef ? 30m de long, 11m de haut, 10m de large. Avec ses ouvertures sur l’extérieur, elle permettra à tous les Tourangeaux d’observer ce qu’elle contient (ça commencera en décembre avec « l’Atelier d’Olivier Debré », une exposition centrée sur la restauration d’une oeuvre du peintre).

On continue, toujours au rez-de-chaussée… Derrière le hall, sa mini librairie (où La Boîte à Livres délocalisera son rayon art contemporain et art du XXème siècle) et les deux auditoriums de 50 et 90 places on trouve la Galerie Noire, vaste espace de 450m² peint tout en noir (il y a des pots de peinture partout !). L’idée c’est de permettre aux artistes de jouer avec la lumière, de laisser leurs oeuvres dans l’obscurité s’ils le souhaitent en déplaçant des panneaux pour occulter les vitres. Puisqu’on parle des vitres : grâce à un jeu de lumière avec des leds, la nuit, on aura l’impression que le CCCOD flotte dans l’air, au-dessus du jardin qui doit être aménagé d’ici février.

On grimpe à l’étage, deuxième choc d’espace. La Galerie Blanche affiche une hauteur de 6m20 sous plafond, là encore pour laisser la place à des oeuvres monumentales. « Il n’y a aucun angle » explique par ailleurs François Cholet, notre guide avant de nous faire remarquer les puits de lumière naturelle ou les petits espaces cachés. C’est aussi au 1er qu’il y aura le café du CCCOD. Thomas et Julie ont été retenus pour l’exploiter pendant trois ans minimum.

Ces deux Tourangeaux ont fait un grand pari en posant leur candidature. Lui est styliste pour homme, elle chef à domicile et tient une table d’hôtes mobile. A deux, ils veulent proposer – de 11h à 19h – un espace de charme avec un bar à jus (maison), une restauration légère à base de produits locaux (poissons de Loire, accords avec les vins de la région, rillons revisités…), avec des sandwichs ou des tapas, essentiellement froids. Il y aura aussi un coin consacré aux produits du monde (burrata, sardines millésimées…).

Et maintenant, les images avec dans l’ordre les restaurateurs, la Galerie Blanche, la Galerie Noire, la Nef…

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