TGV à Tours : le maire toujours inquiet

Serge Babary veut des garanties pour les trains devant rallier l’aéroport de Roissy, Lyon ou Strasbourg.

Ce mardi, l’ancien ministre des transports Jean Auroux était à Tours pour une opération déminage : le médiateur chargé de concilier les intérêts de chaque ville en prévision de l’ouverture de la Ligne à Grande Vitesse Tours-Bordeaux en 2017 est venu rassurer en promettant notamment qu’il y aurait toujours 21 allers-retours entre la Touraine et la capitale chaque jour dans deux ans, et ce avec les mêmes temps de transport et même des trains rénovés ou à deux étages.

Sauf que voilà, ça ne suffit pas à faire le bonheur du maire de Tours Serge Babary qui trouve que le rapporteur a oublié quelques détails : « j’attends de connaître précisément les connexions possibles en termes d’horaires et tout particulièrement sur Roissy (l’aéroport, ndlr), Lille, Strasbourg et Lyon. » Car si Jean Auroux a garanti que les liaisons seraient maintenues, il n’a pas donné de détails plus précis.

« On peut ajouter que la question de la liaison Saint Pierre des Corps-Tours a, elle aussi, été éludée tout comme celle de la liaison Massy-Valanton qui reste délicate car le TGV emprunte la ligne du RER (la célèbre ligne B, aux problèmes récurrents, ndlr). » écrit également l’élu qui estime que la réunion qui a surtout porté sur des aspects économiques ne s’est pas intéressée de près aux intérêts des usagers. Reste que, normalement, les précisions qu’il exige doivent être connues d’ici le début de l’été au plus tard afin de respecter le calendrier de la SNCF. Mais une fois que les décisions seront prises, elles seront définitives et non modifiables avant au moins fin 2018, date de la programmation d’un premier bilan de la fréquentation de la nouvelle LGV. Le train va vite, mais que l’administration est lente…

O.C.

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