Disparues de l’A6 : un procès très médiatique

Compte rendu de la première journée d’audience depuis Chalon-sur-Saône.

Accusé du meurtre en 1986 de Christelle Maillery, une adolescente alors âgée de 16 ans, Jean-Pierre Mura, un Creusotin aujourd’hui âgé de 47 ans, est renvoyé depuis mercredi après-midi devant la Cour d’Assises de Saône-et-Loire, présidée par le conseiller Antoine Brugère.

L’accusation est soutenue par l’avocat général Christophe Rode tandis que la défense de l’inculpé est assurée par Me Michel Grebot, du barreau de Chalon. Ce sont les deux avocats de l’association Christelle, Me Didier Seban et Me Corinne Herrmann, du barreau de Paris, qui représentent les intérêts de la partie civile. Le procès est prévu pour durer jusqu’au 19 juin prochain.

Attendu depuis plus de deux décennies par la famille de Christelle Maillery, ce procès, avant même son commencement, a suscité un emballement médiatique peu habituel dans la solennelle salle d’audience récemment rénovée. La plupart des télévisions nationales et plusieurs journaux nationaux avaient en effet dépêché des représentants dans l’enceinte du Palais de Justice de Chalon, qui ne connaît pas tous les jours pareille effervescence. Au premier rang du public, on a remarqué la présence de nombreux membres de l’association Christelle, dont Marie-Rose Blétry, à l’origine de cette association rassemblant notamment les familles de huit jeunes filles assassinées en Saône-et-Loire entre 1986 et 1999, sans que leurs meurtriers ne soient arrêtés et jugés. Sur les bancs de la partie civile étaient notamment assis la mère, le père, le beau-père, les deux sœurs et un oncle de l’adolescente ravie à l’affection des siens.

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