Ils augmenteront désormais tous les quarts d’heure.
Le 1er juillet, vos habitudes vont changer si vous allez vous garer régulièrement dans les différents parkings souterrains de Tours. Pour se mettre en conformité avec la loi Hamon, la ville a dû actualiser ses tarifs et les adoptera ce mardi en conseil municipal. Désormais, plus de prix à l’heure les 12 premières heures mais au quart d’heure, avec l’objectif d’encourager les automobilistes à aller plus souvent se garer sous terre plutôt que dans les rues du centre-ville (même si la mairie touche beaucoup moins d’argent dans ce cas là car les parkings sont privés). Des panneaux indiquant le nombre de places disponibles permettront de les y inciter.
Avec cette nouvelle grille tarifaire, de nombreux usagers vont y gagner. C’est-à-dire qu’en restant le même temps qu’auparavant, ils paieront moins cher. En revanche, au delà de 4h45 passées sur votre place de parking, le nouveau tarif au quart d’heure sera moins avantageux que le précédent prix à l’heure. Par ailleurs, deux prix différents ont été mis en place pour que les voitures aillent se garer au Champ Girault, un peu excentré mais moins cher. Le premier quart d’heure y est ainsi facturé 0,60€, 0,90€ la demi-heure, 1€20 les 45 minutes,1€50 l’heure, 2€70 les 2h, 3€90 les 3h. En revanche, pour les parkings du Vinci, des Halles ou Anatole France c’est 0,80€ les 15 minutes, 1€ la demi-heure, 1€30 les 45 minutes, 1€80 l’heure, 3€60 les 2h, 5€20 les 3h. Les prix augmentent ensuite de 0,20€ à 0,50€ par quart d’heure sachant que tous ces tarifs restent aussi inférieurs à ceux des rues.
En parallèle, la ville de Tours a engagé depuis quelques mois un plan de rénovation des horodateurs : « on les remplace avec de nouveaux appareils qui acceptent la carte bleue » explique l’adjoint au maire chargé de la circulation Yves Massot; Une trentaine a été achetée, la moitié a déjà été installée au rythme des pannes des vieilles machines et d’ici 3 ans tout le parc (environ 200 horodateurs) aura été modernisé. Fonctionnant toujours avec énergie solaire, ils sont surtout prêts pour la future réforme des règles entourant le stationnement en ville : bientôt, le PV disparaîtra au profit d’une contravention que vous pourrez régler immédiatement à l’horodateur et dont le prix sera ultérieurement fixé en conseil municipal. « Reste à savoir qui prendra en charge les procédures de recouvrement si les contrevenants ne paient pas » se demande Yves Massot.
Olivier COLLET
