Pour sa dernière représentation de la saison lyrique, l’Opéra de Tours et son directeur Laurent Campellone ont proposé La Traviata de Verdi, opéra parmi les plus populaires au monde. Et ce n’est pas pour rien, Verdi ayant misé sur une composition musicale facilement mémorisable au moment de sa création, à priori inspirée de l’œuvre de Dumas fils, La Dame aux Camélias.
Cette œuvre maintes fois présentée, pas toujours très réussie, permet à Silvia Paoli de proposer une version dans laquelle elle a su faire ressortir magnifiquement toute l’ambigüité de l’époque à laquelle se passe cette œuvre, qui raconte la vie mouvementée de Violetta.

Atteinte de tuberculose, la courtisane fuit sa vie mondaine parisienne par amour pour Alfredo Germont, jeune homme d’une riche famille. Elle devra renoncer à lui pour éviter un scandale familial.
Ode à l’amour et au sacrifice, l’œuvre regorge de grands airs tour à tour héroïques, entraînants ou bouleversants. La soprano Zuzana Markova (Violetta), Léo Vermot-Desroche (Alfredo) et Jean-François Lapointe (Giorgio Germont) dans les rôles principaux ont tout loisir de montrer leur talents vocaux grâce aux grands airs de cette opéra.




Aliénor Feix (Flora), Aurelia Legay (Annina), Maurel Endong (Dr. Grenvil), accompagné par les chœurs de l’Opéra sous la direction de David Jackson. Les costumes, Valeria Donata Bettelia, les lumières Fiannetta Baldisseri, décors Lisetta Bucellato, chorégraphie Emmanuelle Rosa viennent compléter cette distribution.
Une mention toute particulière pour Laurent Campellone, qui encore une fois montre tout son talent de chef d’orchestre à la direction de l’Orchestre symphonique Région Centre-Val-de-Loire Tours. Prochaines représentations lundi 9, mercredi 11, vendredi 13, mardi 17 et dimanche 15 juin. Et pour la suite, voici notre article sur la prochaine saison du Grand Théâtre de Tours.
Roger Pichot