[#MIAM] Aux Halles de Tours, un bistrot inspiré pour prendre la suite d’Olivier Arlot

Ce sera l’une des principales attractions culinaires de l’année en Indre-et-Loire : l’ancien chef étoilé Olivier Arlot s’apprête à ouvrir Le Pavillon, un restaurant avec toit-terrasse au sud des Halles, juste à côté de l’hôtel 5 étoiles Les Trésorières. Aménagée dans un bâtiment historique, cette nouvelle adresse sera d’ailleurs directement adossée à l’établissement qui n’était pas encore pourvu de solution propre pour le déjeuner et le dîner de sa clientèle.

Pour mener ce projet, Olivier Arlot a choisi de fermer son restaurant O&A situé à quelques dizaines de mètres. Et c’est un jeune chef qui prend sa suite : Aurélien Boudsocq.

Le garçon n’est pas un inconnu dans l’agglomération tourangelle. Précédemment en poste à Saint-Avertin, il a également piloté les cuisines du Bistrot d’Odile, Rue Colbert. Son nouveau point de chute fait d’ailleurs directement écho à son passé puisqu’il l’a nommé La Table d’Odile. Un établissement qui a gardé les codes décoratifs d’O&A avec les fauteuils en velours bleu, la moquette, et le lumineux salon privatisable situé à l’étage. Il y a également une terrasse face aux Halles.

A la carte, le menu midi est dans la moyenne des prix du quartier avec une formule entrée-plat-dessert à 27€. On monte à 39€ le soir. La carte est courte, lisible, sans excentricité mais pas sans originalité comme ce duo de morceaux de canard avec mousseline de patate douce et… purée de kumquats. Pour le reste on trouve des classiques de la cuisine bistrotière (foie gras, moelleux au chocolat, carré de veau ou andouillette). La carte des vins est quasiment en 100% Loire avec des tarifs accessibles (à partir de 5€50 le verre et de nombreuses références à moins de 30€ la bouteille).

A cela s’ajoutent quelques quilles champenoises, pour un écho au parcours du chef.

Pour notre test un midi au déjeuner, on débute le repas avec un œuf croustillant façon meurette (lardons, sauce au vin). Une assiette généreuse avec un œuf bien cuit. S’ensuit un pavé de merlu avec tagliatelles de légumes, satay et une sauce beurre blanc au miso qui lie délicatement ce plat parfumé. Encore une fois l’assiette est bien garnie. Et le dessert ne déroge pas à la règle avec tartelette poire amandine tiède accompagnée de sa boule de glace.

Au final, un bon rapport qualité-prix avec un accueil chaleureux et un service efficace.

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