C’est le point N°2 sur 46 ce lundi au conseil municipal de Tours : le rapport sur l’égalité entre les femmes et les hommes. Présenté par la première adjointe Alice Wanneroy, il va permettre d’aborder deux projets d’avancées sociales dans les services de la ville.
Alors que de plus en plus d’entreprises prisées se mettent à la semaine de 4 jours (le même temps de travail mais sur 4 jours au lieu de 5), la municipalité souhaite également développer le modèle « qui permet une meilleure articulation entre vie personnelle et professionnelle » souligne Alice Wanneroy. Depuis septembre, le dispositif est expérimenté dans plusieurs écoles et pourrait s’étendre à des services supplémentaires, comme les équipes des sports.
« La semaine de 4 jours permettrait à un certain nombre de femmes de revenir à temps plein, alors qu’aujourd’hui ce sont majoritairement elles qui occupent les postes à temps partiel » indique l’élue, plutôt satisfaite des premiers retours concernant une petite centaine d’agents (sur plus de 2 000 personnes qui travaillent pour la ville de Tours). Dans les prochains mois, l’expérience devrait s’étendre à toutes les écoles puis aux services qui le permettent, soit sans doute « 400 personnes assez rapidement » suppose Alice Wanneroy.
L’enjeu est également de rendre les postes plus attractifs lors des recrutements.
En parallèle, et malgré un vote contraire du Sénat pour une généralisation au niveau national, la ville de Tours s’engage à rendre possible le congé menstruel pour les femmes qui subissent des règles douloureuses ou ont une maladie comme l’endométriose. La mesure leur permettrait de bénéficier d’une ou deux journées d’absence autorisée par mois en raison de leur état de santé. Soumise à l’obtention d’un certificat médical, la disposition devrait être en place à partir du mois de septembre.
