“A vos souhaits !” Une expression que l’on risque d’entendre quotidiennement à l’approche du printemps. La raison : pas les rhumes de l’hiver mais le retour des allergies aux pollens lié à l’arrivée des jours ensoleillés. Une pathologie qui se traduit par des éternuements, le nez bouché et/ou qui coule, les yeux larmoyants, la gorge irritée et pour les moins chanceux de l’asthme.
Contrairement à ces symptômes, les causes de ces allergies restent méconnues de la population. Alors si vous voulez mieux connaître ce phénomène, la ville de Tours organise une nouvelle édition des “Jeudis de l’Écologie” consacrée aux pollens ce jeudi 15 février à 18h30. Une soirée gratuite baptisée “Pollens : quand la pollution sème le trouble” prévue à la salle des mariages de l’Hôtel de Ville.
Invitée, la chercheuse de l’Université de Tours Gaëlle Glevarec présentera la diversité du paysage pollinique en France. Experte en sciences pharmaceutiques, en biologie cellulaire et en biochimie végétale, la Tourangelle évoquera également l’impact de la pollution atmosphérique sur les pollens, la santé des êtres humains ou encore sur la reproduction des végétaux.
La conférence analysera aussi les conséquences néfastes du réchauffement climatique sur les allergies aux pollens. Rappelons qu’avec la hausse des températures, les pollens émergent très tôt dans l’année, souvent à partir de la fin du mois de février. À cause de ce réchauffement, 50% de la population française pourra être touchée par ces allergies en 2050, soit une augmentation de 20% par rapport à 2024. Des prévisions scientifiques qui risquent d’en faire tousser certains.
Signe que la thématique interroge à Tours, le prochain “Jeudi de l’Écologie”, programmé le 21 mars, tournera autour des abeilles sauvages, considérées comme des pollinisateurs oubliés.
Mathis Blineau-Choëmet
