21 salariés, 260m², une terrasse et du café : Starbucks s’installe à Tours

La chaîne américaine ouvre son 1er « salon » en Centre-Val de Loire.

Pensez-y si vous poussez la porte du Starbucks Coffee de Tours qui ouvre ce jeudi Place Jean Jaurès : avant c’était la permanence de campagne de l’actuel maire de Tours Serge Babary. C’était aussi, il y a quelques mois, un marchand de tapis. Désormais, les lieux vont sentir le café, « 700 à 800 000€ » ont été investis pour transformer ce local de 260m² avec sa terrasse plein sud et sa mezzanine… Objectif : y voir défiler jusqu’à 500 clients chaque jour.

Starbucks… Prononcer ce mot peut suffire à déclencher de grands sourires à des fans de la marque passés par les Etats-Unis, Londres ou Paris (même si, à d’autres, il donne des boutons). On ne va pas se mentir : il y a une attente, même si d’autres coffee shops sont déjà installés à Tours (y compris une autre chaîne, Columbus). Ouvert dans un lieu de (très) grand passage, ce café, ou « salon » selon les mots employés par l’enseigne, risque vite de devenir un lieu hype et un point de rendez-vous.

En projet depuis deux ans, en travaux depuis deux mois, le café a de l’allure. Fauteuils confortables, tabourets cosy, tableaux, néons… Il y a de quoi se sentir à l’aise. Ce Starbucks tourangeau, c’est le 134ème de France, le 1er de la région Centre-Val de Loire. C’est un franchisé : il est exploité par le fils de Didier Desassis, Thomas, un jeune homme de 26 ans à la tête d’une équipe d’une vingtaine de salariés, pour ouvrir 7 jours sur 7 dès 7h30 (9h30 le dimanche).

« Ce qu’on veut c’est créer un lieu convivial de partage et de connexion » explique le représentant de Starbucks France venu de Paris (et il ne parle pas que de la connexion wifi). Le langage est bien préparé : on insiste sur la formation des managers (deux mois) et des baristas (3 semaines), 60m² ont même été spécialement aménagés pour former les futurs salariés tourangeaux, dans l’optique de l’ouverture de nouveaux points de vente (en haut de la Rue Nationale ?  Dans d’autres communes ? Qui sait…). L’équipe est jeune et comporte beaucoup d’étudiants, c’est aussi les jeunes qui devraient composer une bonne part de la clientèle, avec trois pics de fréquentation : matin, midi (avec formules déjeuner) et milieu d’aprem’ (goûter, café, cookie…).

« Nous allons participer à la dynamisation du centre-ville » insiste encore l’équipe qui évoque aussi ses valeurs : « avec 2 000 salariés en France Starbucks a un impact lourd sur l’économie. Nous payons 8 à 9 millions d’euros de charges et 3 millions de taxe professionnelle » (pour répondre à ceux qui critiquent l’enseigne sur sa politique fiscale). Et de poursuivre : « Starbucks est le 1er acheteur de café en commerce équitable au monde. » Des cafés qui viennent d’Amérique latine, d’Afrique… Il y en a 18, dont certains qui ont besoin d’infuser 4 minutes pour dégager tous leurs arômes. « Ici on apprend à déguster le café comme du vin » conclut un Thomas Desassis enthousiaste qui débute là une belle aventure d’entrepreneur sous le regard attendri de son père Didier, qui vient aussi de se lancer dans l’aventure Burger King et ne semble pas prêt de s’arrêter. Une famille audacieuse qui sait se faire remarquer.

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