De la Place Anatole France à l’hôpital Bretonneau.
Presque un mois après une première mobilisation conséquente, les personnels de santé tourangeaux, et notamment ceux travaillant au CHU de Tours, sont appelés à descendre dans la rue dès 15h ce mardi Place Anatole France, en direction de l’Hôpital Bretonneau via la Rue Nationale ou le Boulevard Béranger (un secteur à éviter, donc).
Le mot d’ordre de la coordination syndicale (CGT, FO, Sud) : Résistance. Ils dénoncent
- Des manques d’effectif et de remplacement des absences, de la surcharge de travail, de la pénibilité accrue,
- Des rappels incessants sur les congés, les repos,
- Des suppressions de postes et de lits,
- Des salaires trop bas, de la diminution des titularisations, de l’augmentation des contrats précaires,
- De la mise en place des 12h…
- Du mépris de la part des directions.
L’intersyndicale pointe la désorganisation des équipes, une polyvalence devenue « habituelle », et critiquent vertement la ministre de la santé (tourangelle) Marisol Touraine évoquant ses mesures qui entraîneraient 22 000 suppressions de postes dans tout le pays : « Aucun service n’est épargné. Que l’on soit soignant-es , administratif-ives , ouvrier-ères, tous les secteurs sont menacés sous prétexte de recherche d’économie. Nous ne laisserons les directeurs la plupart du temps très zélés continuer à détruire l’hôpital. » Un appel à la grève est donc lancé en parallèle de la mobilisation, plusieurs établissements accueillant des personnes âgées d’Indre-et-Loire sont aussi engagés dans ce mouvement.