Disparue en hiver : un polar qui prend son temps

Critique de ce polar sorti il y a quelques jours…

Le plus souvent c’est dans les comédies que l’on voit Kad Merad. Mais là il est le héros d’un polar. Il y campe un ancien flic, dans ce qui semble être une petite ville de province. Devenu agent de recouvrement, un beau jour, il entreprend de ramener une jeune femme chez-elle parce qu’elle le lui demande en sortant d’un restaurant. Mais c’est une prostituée. Agacé qu’elle lui propose une relation tarifée, il la laisse plantée en pleine forêt. Il change d’avis deux minutes plus tard. Deux minutes trop tard. Elle s’est volatilisée.

Disparue en Hiver narre une traque. Celle d’une jeune femme dont on découvre petit à petit les secrets, et surtout les travers. Mais le film dépeint aussi le portait d’un homme blessé, maladroit, bourru, torturé par un chagrin famillial, terriblement solitaire et qui semble avoir besoin de prendre une revanche sur la vie. Malgré son pitch intéressant, Disparue en Hiver souffre d’une mise en scène cahotique sur sa première partie. Les dialogues sont mécaniques, trop écrits et évidents, et les acteurs un peu fades (Kad Merad était-il vraiment le bon choix ?).

Et puis l’enquête avance. Et on finit par se laisser prendre au jeu par la tragédie de Christophe Lamotte qui devient troublante, voire carrément agaçante (mais pour la bonne cause). Doit-on aimer son héros qui croit faire le bien en menant son enquête seul, quitte à faire de grosses conneries ? Ou va-t-il trop loin même s’il semble arriver à ses fins ?

O.C.

Sorti le 21 janvier, le film est toujours à l’affiche au CGR Centre de Tours.

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