Ce dimanche 7 juin on votait pour la 3e fois en moins d’un mois. C’était le 2e tour des élections législatives anticipées, organisées après la dissolution de l’Assemblée Nationale par Emmanuel Macron le 9 juin. Si ce scrutin a entraîné une nette baisse du bloc centriste dans hémicycle, le camp du chef de l’Etat résiste plutôt bien en Indre-et-Loire. Il avait 4 députés depuis 2022 et en conservera 3. Surtout, il gagne tous ses duels face au Rassemblement National ou à ses soutiens.
Parmi les Macronistes réélus il y a donc Henri Alfandari, membre du parti Horizons de l’ex-premier ministre Edouard Philippe. Ancien maire de Genillé, il est au Palais Bourbon depuis 2022 pour représenter la 3e circonscription qui englobe la Vallée de l’Indre, le Lochois et les villes de Chambray, Saint-Avertin et Saint-Pierre-des-Corps.
Challengé par Jules Robin, candidat parachuté issu du mouvement d’Eric Ciotti et soutenu par le RN (qui ne présentait pas de candidat suite à un accord avec le président contesté du parti Les Républicains) le député sortant a bénéficié du retrait de la candidate du Nouveau Front Populaire Sandra Barbier (même si elle a hésité à quitter la compétition pendant 24h).
Au final, Henri Alfandari remporte l’élection avec 62,24% des voix, soit 16 000 bulletins de plus que son adversaire. Jules Robin progresse tout de même en une semaine, gagnant un peu plus de 3 000 voix. Le député sortant en a lui engrangé près de 20 000 sachant que la participation est restée identique, légèrement au-dessus de 70%.
On notera la progression du nombre de bulletins blancs qui approche les 4% quand elle était à 2,34% au 1er tour.