Tours : Bientôt une chaufferie biomasse à Tours-Ouest

Un projet qui suscite quelques critiques.

Après celles de Saint-Pierre-des-Corps et de Joué-lès-Tours, un nouveau chantier de chaufferie biomasse va démarrer en 2019 dans l’agglomération tourangelle, avec le lancement des travaux de la chaufferie sur la zone du Menneton à Tours.

A partir du mois de mars les travaux de construction de la chaufferie et d’enfouissement de réseaux vont démarrer près du Cher. Des travaux qui se poursuivront jusqu’en 2023 (avec le déploiement de tous les réseaux sur toutes les zones ciblées), après l’ouverture de la chaufferie prévue à l’été 2021.

4 ans d’opérations pour un projet d’ampleur (d’un coût de 21 millions d’euros financés par le prestataire), la nouvelle chaufferie biomasse fournira un réseau de chaleur de 17 km de Tours ouest et La Riche. Parmi les sites qui bénéficieront du nouveau réseau citons les hôpitaux Clocheville et Bretonneau, des gymnases, des crèches, des écoles, les serres du jardin Botanique, les futurs quartiers des Casernes à Tours et du Plessis Botanique à La Riche, l’Hôtel de ville de Tours et l’Université de Tours ainsi que de nombreux logements.

Ce nouveau réseau viendra remplacer celui de gaz naturel utilisé jusque-ici. Son déploiement doit permettre de répondre aux objectifs fixés par la Loi de Transition énergétique pour la croissance verte explique-t-on à Tours Métropole qui a confié la construction et l’exploitation (pour une durée de 23 ans) à une filiale du groupe ENGIE : « Tours Métropole Energies Durables », TM-ED.

Un projet qui n’est pas pourtant sans lever de critiques, notamment de la part de la SEPANT (Société d’étude, de protection et d’aménagement de la nature en Touraine). Cette dernière s’interroge notamment sur le bilan carbone d’un tel projet, à cause notamment de l’origine du bois pour alimenter la centrale, qui proviendrait d’autres régions annonçait-elle.

Des accusations démenties par Tours Métropole par voie de communiqué le 18 janvier. Pour l’institution, le projet permettra d’économiser 19 000 tonnes de CO² par an, soit l’équivalent d’environ 17 400 voitures citadines essence parcourant 10 000 km/an explique l’institution. Quant à la provenance du bois (26 000 tonnes/an), Tours Métropole l’affirme, celui-ci proviendra d’un rayon de 100 km et sera complété par 1000 tonnes/an de pépins de raisin fournies par l’entreprise Indena.

Mathieu Giua

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