Après quasiment 50 ans de service, la cuisine centrale de Tours, qui produit aujourd’hui 8 500 repas pour les cantines des crèches, écoles publiques et restaurants des agents municipaux, vit en cette fin 2025 ses derniers jours… en tout cas dans ses locaux actuels.
En effet, construit en 1976 rue de Milan dans le quartier des Fontaines, le bâtiment de l’unité de production est aujourd’hui considéré comme ne pouvant plus répondre aux exigences de performance notamment à cause du manque de place, d’ergonomie et de sécurité alimentaire.
C’est donc pour garantir un meilleur service que la ville de Tours a lancé en 2020 un projet de construction d’une nouvelle cuisine centrale, cette fois-ci rue de Suède à Tours-Nord et qui promet une production allant jusqu’à 11 000 repas pour la commune.
Sur Info Tours, on a d’ailleurs bien suivi le déroulé du projet de la pose de la première pierre du chantier jusqu’aux premières installations visibles.
Prochaines étapes, maintenant : une inauguration officielle prévue le 15 octobre prochain, une phase de test avec tout le matériel et les équipes de production pendant les vacances de la Toussaint et la livraison des premiers repas le 3 novembre.
Mais une fois les nouveaux locaux en opération, la question est : quel est le futur de l’actuelle cuisine centrale ?
Concernant le mobilier, Matthieu Giovanetti, directeur adjoint à l’alimentation de la Ville de Tours, assure : “Une grosse partie des équipements sont assez dégradés, c’est pour cela que très peu seront transférés à la cuisine de Tours-Nord.”
Si, en effet, la majorité du matériel des nouveaux locaux sera neuve, les équipements mis au placard ne seront pas automatiquement jetés aux ordures. La mairie a pour ambition de les revendre ou “d’en faire profiter des partenaires”, c’est en tout cas ce que nous a expliqué Matthieu Giovanetti sans pour autant préciser ses propos.
Pas plus de détails non plus concernant le bâtiment en lui-même, que ce soit de la part du directeur-adjoint ou de Christophe Boulanger, conseiller municipal délégué à l’exemplarité de la commande publique au sein de la mairie de Tours : “Ce sont des locaux des années 70, donc on ne peut pas en faire tout et n’importe quoi. On sait qu’on a des besoins, on a des demandes d’associations qui ont besoin de trouver des lieux pour produire dans de moindres quantités, de moindres volumes. Donc il y a plein de pistes. Mais c’est encore prématuré.”
Audrey Lecomte
