C’est une demande récurrente à Tours : des habitants estiment qu’on manque de bancs et qu’il faut en ajouter dans l’espace public. Ça a été fait sur le Pont Wilson, désormais équipé d’assises en bois entre la Place Anatole France et la Place Choiseul. Il y a aussi des projets d’ajouts de bancs qui ont été validés dans le cadre du budget participatif, cette enveloppe de 500 000€ destinée à réaliser des projets portés par les citoyens.
Ce mardi 8 juillet, la municipalité a également inauguré deux nouveaux bancs au Château de Tours. Réalisés par l’artiste poitevin François Alix, ils sont très particuliers. Le 1er est bien ancré au sol mais extrêmement large (on peut y mettre facilement 8 personnes côte à côte, peut-être plus). L’autre est encore plus particulier : c’est un banc penché, qui ne tient que d’un côté.
Confectionnés à l’aide de métaux de récupération, ces bancs sont destinés à agrémenter le jardin du Château de Tours qui était auparavant fermé au public et qui reprend vie depuis deux ans. A une époque il avait accueilli le festival Les Ilots Electroniques mais sinon il ne s’y passait pas grand chose, il était même fermé. Désormais, cela devient donc un lieu où se poser… et un jardin artistique puisque les bancs de François Alix côtoient Le Bal des Demoiselles des Lochois Jérôme Garreau et François Sueur. Le duo a également installé un Pégase géant près du Pont de Fil.
Au départ pensée pour être une installation éphémère, la disposition de ces œuvres s’est finalement révélée pérenne. La ville de Tours les a acquises, et a donc complété sa collection avec les bancs de François Alix que l’adjoint au maire à la culture Christophe Dupin a rencontré après une soirée au Bateau Ivre (un film sur son travail y avait été projeté, et l’artiste avait réalisé une création pour l’occasion).
Les deux bancs sont également flanquées de fleurs bleues en métal. des productions que l’on peut par ailleurs découvrir dans d’autres villes comme Toulon. Elles resteront en place, comme le banc géant, mais le banc oblique pourrait être retiré en 2026… sauf si le public l’adopte et que la ville choisit finalement de l’acheter.
