Le nombre de destinations s’étoffe à l’aéroport de Tours. Même si la ville a perdu sa liaison avec la capitale irlandaise Dublin, la dynamique est plutôt à l’extension du nombre de villes accessibles par les airs grâce à la compagnie L’Odyssey. Fin 2024, l’entreprise française avait annoncé l’ouverture de liaisons Tours-Bastia et Tours-Ajaccio remettant ainsi la Touraine en lien avec la Corse, 5 ans après les derniers vols de la compagnie Corsicatours.
En ce début de mois de mars, L’Odyssey ajoute Genève, Florence, Nice et Nîmes en vol direct depuis l’Indre-et-Loire, ce qui fait donc qu’elle a une offre plus large que celle de Ryanair (Londres, Porto, Marseille et Marakech).
Cependant, c’est bien la low cost irlandaise qui conserve le leadership en termes de nombre de vols hebdomadaires et de places disponibles dans les avions (plus de 180 sièges dans ses Boeing 737). L’Odyssey fera elle voler des appareils de 72 places vers la Corse et d’environ 50 places pour la Suisse, l’Italie, et le pourtour méditerranée.
Concrètement, les vols seront proposés pour la période estivale, à partir de la fin du mois de mai. Nice sera désormais à 2h30 de Tours les lundis et vendredis, avec des billets à partir de 95€ et la possibilité de profiter des correspondances vers l’Europe voire le monde depuis la Côte d’Azur. Pour Florence, il faudra compter 2h55 de vol et au minimum 145 (sans bagage en soute et sans possibilité de remboursement en cas d’annulation). Une liaison qui fera escale à Genève, la ville étant seulement à 1h10 (mais à partir de 125€).
Une dernière liaison vers Nîmes est évoquée mais pas encore ouverte à la réservation. L’extension du réseau L’Odyssey répond en tout cas à la promesse d’Edeis, gestionnaire de l’aéroport de Tours, qui s’est engagé à proposer une offre élargie sur la plateforme afin de ne plus dépendre de Ryanair, société très critiquée pour son modèle gourmand en subventions ou son manque de considération envers ses personnels. A terme, l’idée serait de dépasser les 300 000 passagers par an depuis Tours, contre un peu moins de 200 000 aujourd’hui.
