Il y a quelques mois, l’entreprise Edeis a été choisie pour poursuivre l’exploitation de l’aéroport de Tours dans les prochaines années avec l’objectif d’atteindre 450 000 voyageurs par an contre un peu moins de 200 000 aujourd’hui. Pour y arriver, il faudra multiplier le nombre de vols commerciaux… et potentiellement créer des lignes. Mais en cette fin décembre c’est une suppression de liaison que l’on apprend.
En consultant le site de Ryanair – seule compagnie régulière desservant Tours – on constate que la relation avec Dublin n’existe plus. Seules les lignes Tours-Londres, Tours-Porte, Tours-Marseille et Tours-Marrakech sont disponibles à la réservation pour 2024. Plus rien vers l’Irlande, pourtant base principale de la compagnie low cost.
Confirmée par des médias spécialisés dans l’aviation, l’information n’a pas été commentée par l’entreprise. Cela fait en tout cas un peu mauvais genre alors que Tours a accueilli l’équipe d’Irlande de rugby pendant la première phase de la Coupe du Monde en septembre, avec l’ambition de se faire un nom auprès des touristes irlandais. Ils devront désormais venir jusqu’à la capitale des châteaux de la Loire par un autre moyen.
Cette défection de Ryanair est-elle pour autant un mauvais signal pour l’aéroport de Tours ? On ne peut pas l’affirmer. Ainsi, la liaison Tours-Marseille sera renforcée en 2024. Actuellement suspendue pour l’hiver, elle reprendra mi-mars avec 2 à 3 vols par semaine puis 5 allers-retours hebdomadaires entre avril et août (lundi, mardi, mercredi, vendredi et dimanche). Cela deviendra ainsi la ligne la plus active de la plateforme tourangelle puisque la liaison pour Porto comptera en moyenne 3 liaisons par semaine de janvier à octobre 2024, entre 2 et 3 allers-retours vers Londres, et entre 2 et 3 pour Marrakech.
A noter que la suppression de la ligne Tours-Dublin n’est pas forcément définitive. Elle pourrait revenir ultérieurement. En attendant, aucune ouverture de liaison n’est annoncée.
