Ce n’est pas la première fois que la mairie râle. A Joué-lès-Tours, les agents municipaux semblent observer une recrudescence d’actes d’incivilités qui perturbent leur travail. Et malgré une première alerte médiatisée, rien n’y fait : ça continue.
Ce mercredi 17 juillet, la municipalité récidive donc en expliquant tout le mal qu’elle pense des personnes qui saccagent les espaces publics. Pas sûr qu’elles lisent les articles sur le sujet et se sentent concernées. Mais au cas où, qui sait ?
Il faut reconnaître que le constat est assez affligeant. Par exemple sur le sujet des crottes de chiens : « Cela pose clairement un souci sanitaire (les agents sont parfois dans l’obligation de mettre des combinaisons jetables en période de tonte) » explique la Ville, et ce malgré une hausse du nombre de sacs mis à disposition pour ramasser les déjections.
Et il n’y a pas que les crottes. « Les massifs, pelouses et certains espaces naturels sont jonchés de détritus voire de dépôts sauvages de plus grande ampleur (déchets verts, gravats, mobilier, électroménager…) » s’agace la mairie, qui rappelle que ses employés ont passé 87h à ramasser des dépôts sauvages l’an dernier, sans compter le ramassage des petits déchets dans les espaces verts.
La liste continue avec les voitures garées en masse sur les pelouses : « Nous sommes régulièrement confrontés à des stationnements anarchiques à l’origine d’ornières et de dégradations de nos gazons (amplifiées en période de pluie). » La municipalité installe donc des pierres ou des petits poteaux aux endroits les plus problématiques, ce qui a évidemment un coût pour les finances publiques. De l’argent qui aurait pu servir à autre chose.
D’ailleurs, Joué-lès-Tours doit également, régulièrement, racheté des plantes après des vols. « Cet hiver, après la plantation des arbustes, nous avons recensé une dizaine de plantes volées pour un coût d’environ 200€. Au-delà du vol, c’est tout le travail de création des massifs, de commande, de mise en place et d’entretien qui est impacté » conclut la commune.
