Fin des vacances scolaires ce lundi 21 février en Indre-et-Loire. Le département fait partie de la première zone à reprendre les cours alors que les Parisiens entament tout juste leurs congés hivernaux. La Touraine va donc faire office de poisson pilote pour l’application du dernier protocole sanitaire négocié entre le gouvernement et les organisations syndicales.
Alors que les cas Covid sont en forte baisse au niveau local et national depuis deux semaines, il était impensable de laisser les règles en vigueur depuis début janvier avec des autotests en série pour les familles dès la moindre infection constatée dans une classe. Désormais, il suffira d’un seul autotest négatif pour que l’enfant puisse retourner en cours et plus d’attestation sur l’honneur pour attester du résultat. Le masque est par ailleurs facultatif pour les récréations et les cours de sport reprennent normalement. Le port d’une protection du visage reste néanmoins obligatoire en classe à partir de 6 ans.
Une manifestation mardi
La deuxième actualité qui occupe voire préoccupe les enseignants ces jours-ci c’est la carte scolaire de la rentrée 2022 qui doit entrer en vigueur en septembre.
De premières réunions ont eu lieu au début de l’hiver et d’autres sont prévues dès cette semaine pour décider où il y aura des ouvertures et fermetures de classes. Les syndicats s’opposent aux plans de l’inspection d’académie, estimant qu’il y aura trop de suppressions de postes : « L’exaspération et la colère, voilà l’état d’esprit des personnels de l’Education Nationale (massivement en grève le 13 janvier) et les parents face aux mesures inadmissibles du ministre Blanquer : moins de postes, moins de classes, moins d’heures de cours, … alors que la situation vécue depuis deux ans par les élèves nécessite au contraire de nouveaux moyens » décrit le syndicat FO qui appelle à manifester ce mardi 22 à 17h Place de la Préfecture.
Ces mobilisations aboutissent parfois. Avant les vacances, le collège Beaulieu de Joué-lès-Tours a obtenu une rallonge d’heures d’enseignement après trois jours de blocage complet. Une classe de maternelle a également été « sauvée » à Sorigny… à condition que l’école accueille au moins 133 élèves à la rentrée nous indique la mère de famille à l’origine du mouvement. Mais d’autres combats demeurent d’actualité comme à Coteaux-sur-Loire ou Château-Renault.