La salle jocondienne est passée dans le giron de l’ASSO.
Communiqué de l’association Travaux Publics :
Le Conseil Communautaire a voté lundi 23 novembre 2015 l’attribution de la délégation de service public pour la gestion du Temps Machine à l’association l’ASSO.
Malgré ce choix, de nombreux points communs nous laissent penser que les élus communautaires ont finalement validé le projet actuel de l’association Travaux Publics. Soit un projet culturel fort prônant l’ouverture à une large audience au travers des concerts, des actions culturelles pour des publics divers (scolaires, publics empêchés, demandeurs d’emploi… ), des studios de répétition, de l’accompagnement des groupes, des partenariats avec les acteurs culturels de l’agglomération tourangelle…
Dans son nouveau projet 2016-2020, Travaux Publics proposait également un modèle économique permettant de rationnaliser l’effort financier de l’agglomération Tour(s)plus grâce notamment à une augmentation substantielle des recettes propres. Celui-ci permettait le maintien d’un projet artistique et culturel ambitieux conforme au cahier des charges, défendant à la fois les artistes en devenir et ceux plus fédérateurs, dotant la structure de l’ensemble des compétences et savoir-faire représentés par les emplois salariés actuels du Temps Machine.
Pourtant, ce n’est plus Travaux Publics qui assurera la gestion du Temps Machine à partir du 1er janvier 2016.
L’augmentation progressive de la fréquentation depuis l’ouverture du lieu en 2011, l’obtention du label SMAC auprès du Ministère de la Culture en 2013, la restructuration ainsi que les nouvelles orientations artistiques en 2015 n’auront pas suffit à convaincre les élus de poursuivre l’aventure.
Nous y avons cru car depuis son arrivée en avril 2015, notre nouveau directeur, recruté par un collège de représentants de Tour(s)plus, du Conseil Départemental, de la région Centre Val de Loire, de la D.R.A.C. et de l’association Travaux Publics, a présenté de façon concrète, sur le terrain, en « live » un projet renouvelé à même de conquérir de nouveaux publics, enclin à fédérer et semblant correspondre aux souhaits des populations, des artistes et des partenaires. Des évolutions importantes plébiscitées sur le fond et sur la forme.
Travaux Publics a répondu ainsi, et sans attendre, aux demandes de la nouvelle majorité communautaire : une visibilité accrue, une programmation aux esthétiques variées, à la fois curieuse et populaire, accessible au plus grand nombre.
Parce que nous voulons le meilleur pour les publics et usagers du Temps Machine, nous donnons nos encouragements à l’ASSO.
Au 1er janvier 2016, l’association Travaux Publics se retirera sur la pointe des pieds, tout en restant vigilante. Selon nous, la logique d’un lieu culturel doit être responsable et pas seulement comptable. C’est d’ailleurs de cette façon que Travaux Publics aura géré le Temps Machine pendant quatre ans et huit mois. Nous avons ainsi la satisfaction de transmettre un outil en bon état et aux finances saines, un lieu riche d’une équipe professionnelle et expérimentée. Nous croyons aux bienfaits de la diversité, de la pluralité, de la complémentarité des acteurs. A l’importance de l’existence d’un établissement dédié à la création et aux musiques populaires, à vocation culturelle, économique et sociale. En somme, un lieu de vie.
Travaux Publics a tenu sa promesse.
