Ils veulent tenter de faire infléchir la position du gouvernement.
On a beau être en plein milieu de l’été, l’actualité continue de s’agiter autour du CEA du Ripault à Monts. Ainsi, après une première rencontre avec un conseiller de Manuel Valls au début du mois, des élus de la région Centre-Val de Loire seront à nouveau reçus ce mardi à Paris pour évoquer l’avenir du site qui emploie 600 personnes et fait vivre tout un tissu local de sous-traitants.
La dernière fois, ils avaient obtenu que soit reportée la décision finale actant le déménagement du site pour la Gironde à l’horizon 2019 afin d’examiner les propositions alternatives présentées par les syndicats du CEA. Ce qui laisse un délai jusqu’en septembre. Cette fois, c’est Jean-Yves Le Drian – ministre de la Défense – qui accueillera les représentants régionaux dont l’objectif est de conserver le maximum d’activités en Touraine, même si ils auront du mal à échapper au moins à une importante restructuration.
La délégation de ce mardi incluera le député Jean-Patrick Gille mais également le président du Conseil Régional François Bonneau, très actif dans ce dossier parce que son institution finance de manière abdondante le CEA. Mais aussi parce que ça lui permet d’être très présent médiatiquement, ce qui n’est jamais de refus à moins de 6 mois des élections régionales. Un succès même relatif dans ce dossier lui donnerait de bons arguments de campagne en tant que premier négociateur, même si des adversaires comme la députée Les Républicains Claude Greff – tête de liste de la droite et du centre en Indre-et-Loire – font aussi partie des acteurs engagés.
O.C.
