Déradicalisation à Pontourny : un jeune va quitter le centre

Parce qu’il a déjà été condamné pour violences.

Les conditions étaient normalement claires. Le centre de prévention de la radicalisation de Beaumont-en-Véron (Pontourny) situé dans le sud de l’Indre-et-Loire ne devait pas accueillir de résidents condamnés par la justice. Puis, le journal La Voix du Nord a publié le témoignage d’un jeune d’Arras accueilli dans le centre en précisant qu’il était fiché S et qu’il avait été suivi par la justice pour des faits de violence. Il n’en a pas fallu plus pour relancer la polémique autour de ce centre expérimental en France et critique par une part importante de la population du chinonais, d’autant que les élus locaux l’ont accepté du bout des lèvres. Un couac de plus donc dans la communication autour de ce qui est pourtant censé être un point fort de la politique française en matière de lutte contre le terrorisme.

Suite aux révélations de nos confrères, la préfecture d’Indre-et-Loire a avancé une réunion avec les élus prévue dans quelques semaines afin de faire le point sur les débuts de Pontourny. A son issue, le préfet Louis Le Franc a précisé que le jeune de 23 ans en question allait quitter le centre dans les prochains jours. S’il confirme sa condamnation pour des faits de violence, il refuse de se prononcer sur la fiche S, une information confidentielle (il a tout de même expliqué que, rien qu’en Indre-et-Loire, une dizaine de personnes en avaient une). Par ailleurs, il a précisé que cet homme serait accueilli dans une autre structure plus adaptée à son profil et ne serait pas laissé sans suivi.

Désormais, le ministère de l’intérieur est bien au courant que les personnes condamnées ne doivent pas être orientées vers le site tourangeau. Ce dernier accueille aujourd’hui des jeunes issus de 6 départements différents.

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