Tours se souvient du 1er septembre 1944

Une foule nombreuse avait fait le déplacement pour commémorer la libération de la ville

Découvrez aussi notre reportage photo sur l »événement ici.

Le maire de Tours Serge Babary, le député tourangeau Jean-Patrick Gille, le préfet d’Indre-et-Loire Jean-François Delage, le président du conseil général Frédéric Thomas, la conseillère régionale Mélanie Fortier, la députée européenne Angélique Delahaye… Ce lundi soir, au milieu de vétérans, de militaires et d’anonymes, toutes ces personnalités se sont souvenues du jour où Tours a été libérée de l’occupation nazie il y a précisèment 70 ans le 1er septembre 1944.

Débutant par la lecture de témoiganges de résistants, le premier magistrat de la ville a conté comment, au petit jour, le drapeau nazi a disparu du haut de l’Hôtel de Ville, 1000 personnes s’étaient alors rassemblées sur ce qui allait devenir la Place Jean Jaurès et il a fallu faire croire à l’imminence de bombardements pour les disperser. A ceux qui auraient été tentés de critiquer un tel événement, Serge Babary a voulu évoquer les « nombreux jeunes avides de comprendre » l’histoire. « Il ne faut pas les décevoir » a-t-il ajouté saluant les jeunes ayant aidé à la préparation des cérémonies (ces derniers étaient cela dit très loin d’être en majorité dans l’assistance…).

Expo de véhicules d’époque et hommage au « P’tit Louis »

Après les discours et le dépôt de plusieurs gerbes au pied du Monument aux Morts du grand escalier de la mairie, personnalités et public se sont rendus sur le parvis pour passer en revue les véhicules présentés par l’association Touraine Mémoire 44 (lire notre article par ailleurs). Ils sont ensuite tous retournés dans la salle des fêtes pour un hommage à un « héros malgré lui » de 96 ans : Louis Planchard, dit « P’tit Louis ». Né en Mayenne en 1918, arrivé à Tours avec son épouse en 1941 et devenu policier, il a fait partie de ceux qui ont décroché le drapeau nazi du bâtiment le 1er septembre 1944. Serge Babary a salué cet « homme de l’action » à la vie « exceptionnelle » (rescapé d’un passage sur une mine, il a été emprisonné deux fois et n’a pris sa retraite militaire qu’en 1956 après la guerre d’indochine). « Vous êtes un exemple » a poursuivi le maire tourangeau qui a décoré le résistant d’une médaille de la ville gravée à son nom reçue « avec émotion » et « reconnaissance » par Louis Planchard selon les mots de son fils.

Olivier COLLET

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