Ce samedi 4 octobre, nous évoquions le possible retrait de Ryanair de l’aéroport de Tours, la compagnie low cost irlandaise n’ayant pour l’instant annoncé aucun programme de vol pour la saison printemps-été 2026 alors qu’elle l’a fait pour la plupart de ses autres bases françaises dont Nantes, Poitiers ou Paris-Beauvais.
Plusieurs explications possibles : l’entreprise a annoncé une réduction globale de son activité française en raison de la hausse des taxes aéroportuaires dans le budget 2025 mais aussi des difficultés liées au contrôle aérien qui entraînent de lourds retards.
En parallèle, l’aéroport de Tours n’est pas équipé des dernières technologies pour atterrir en temps de brouillard ce qui a entraîné plusieurs déports d’avions vers d’autres aéroports lors de la saison hivernale 2024/2025 ce qui aurait pu refroidir la compagnie. Elle a d’ailleurs supprimé sa liaison hivernale pour Londres sur la période novembre-mars ce qui est une première ces dernières saisons.
Alors faut-il s’attendre au départ de Ryanair et donc à un effondrement du trafic passagers à Tours ? Le gestionnaire de la plateforme Edeis se veut rassurant : « Les dernières discussions avec Ryanair indiquent que leur programme 2026 ne sera pas finalisé avant début novembre. Ils sont en pleine réflexion, en attente notamment des décisions budgétaires. On discute, on a des contacts très réguliers avec eux » promet Victoire Totah qui est directrice stratégique.
Néanmoins, la société s’attend à une réduction de la voilure en lien avec la stratégie globale de la low cost. En parallèle, elle affirme donc échanger avec d’autres compagnies même si elle sait que l’ouverture de nouvelles lignes est complexe car la rentabilité est difficile à atteindre.
En attendant, Edeis table sur le développement de vols charters comme ceux réalisés cet été vers la région italienne des Pouilles et le Monténégro. 2 nouvelles destinations sont à étude pour l’été prochain.
