Après deux journées d’action assez conséquentes les 10 et 18 septembre, la mobilisation contre l’austérité semble marquer le pas. Ce jeudi 2 octobre, l’intersyndicale appelait de nouveau à descendre dans la rue pour réclamer des hausses de salaire, une taxation accrue des plus riches, la fin de la réforme des retraites ou davantage d’investissements pour la santé et l’éducation. Alors que Sébastien Lecornu n’a toujours pas nommé son gouvernement, c’était un vrai test.
Résultat : selon les sources c’est entre 2 000 et 4 000 personnes qui ont défilé de 10h à 12h30 entre la Place de la Liberté et la Place Anatole France à Tours, soit environ deux fois moins qu’il y a deux semaines, quelque soit l’estimation. Ça reste un défilé fourni mais très loin des mobilisations d’ampleur qu’on a pu voir en ville.
La tendance était d’ailleurs sensible dès mercredi avec l’annonce des perturbations : 3 bus sur 4 chez Fil Bleu contre 2 sur 3 les 10 et 18 septembre, trafic quasi normal à la SNCF et beaucoup moins de classes fermées dans les écoles (un établissement tout de même sans aucune activité à Amboise).
Et maintenant quelles suites ? Ce week-end, la CGT menaçait déjà de nouvelles actions si ses revendications n’étaient pas entendues. La composition du gouvernement, le discours de politique générale du 1er ministre et ses orientations budgétaires pourraient tout à fait remobiliser selon leur teneur.