Elles sont deux à travailler chez Houst, Mélodie et Alicia, deux femmes spécialistes de l’esthétique qui ont bien l’intention d’exterminer le plus de poux possibles. Depuis la rentrée 2025, elles ont installé leur atelier au beau milieu de la Rue Néricault-Destouches… et on n’a pas tardé à les repérer : « C’est le premier centre anti-poux de la région, certaines personnes font jusqu’à 1h30 pour venir » raconte la responsable Mélodie Lecoin, que l’on connait par ailleurs pour avoir lancé la boutique de cosmétiques Noïa Rue des Halles, ainsi que le service de spa pour cheveux (qui cartonne).
C’est donc une fois de plus sur vos têtes que l’entrepreneuse se concentre avec ce nouveau projet. « Noïa a 9 ans d’existence, ça se passe bien, il était donc temps de me lancer sur autre chose » raconte la mère de famille qui s’est souvent battue avec les poux de ses enfants, sans trouver de solution satisfaisante.
« Les produits spécialisés sont de moins en moins efficaces, ou les poux deviennent de plus en plus résistants. Avec ma petite de 6 ans c’est un enfer » raconte-t-elle. « Je me suis vue plusieurs dimanches à chercher les poux et les lentes avec ma lampe frontale et tout enlever avec le peigne, un vrai rapport de force car ça lui tirait les cheveux. »
Avec le concept de Houst, dans lequel elle embarque sa meilleure amie, Mélodie Lecoin espère offrir la bonne méthode pour sauver les têtes à poux des démangeaisons chroniques. Le concept : on utilise une sorte de sèche-cheveux qui souffle de l’air à 58° ce qui déshydrate les bestioles et les fait mourir, « puis on applique un produit pour démêler les cheveux, et on fait tout glisser avec le peigne. A la fin, on applique une huile qu’on laisse poser 24h car un pou est capable de retenir sa respiration pendant 20h » précise la commerçante.
Précédé d’un diagnostic, le soin dure environ 1h30 pour 70 à 110€ selon la longueur des cheveux. En parallèle, Mélodie Lecoin conseille de bien laver ses draps à 90° et de ne pas toucher aux surfaces pouvant les accueillir pendant 24h pour éviter leur retour. Il s’agit aussi de traiter toute une fratrie au risque que les enfants se recontaminent entre eux.
