Un lieu où apéro gouleyant se conjugue avec assiettes de qualité on en a quelques-uns à Tours. Parmi nos chouchous : Tutu en face des Halles, Chai Max dans le quartier Rabelais ou encore L’Affiné + Le Spot dans le Rue Colbert (liste non exhaustive). En revanche, on cherchait un peu notre coup de cœur dans le Vieux-Tours. L’adresse qui nous ferait dire direct qu’on a envie de revenir. On pense l’avoir trouvée…
En plein milieu de cet été 2025, voici l’arrivée de Miettes. Un nom de boulangerie pour ce bar à vin / cave à manger qui s’est installé Rue de la Rôtisserie, à côté du restaurant italien Gusto. Le projet est signé d’un trio amical : Philippine, Maxime et Paul. Les deux premiers s’occupent du service et de conseiller les bouteilles tandis que le 3e virevolte en cuisine. Les garçons se connaissent depuis leur passage au lycée Bayet et ont embarqué Philippine. Elle avait déjà touché au service en mode job étudiant et va désormais en faire son gagne-pain à plein temps.
Le concept c’est un mix entre l’auberge campagnarde et le néo-bistrot banché. Les assiettes ont le look de celles qui sortent du vieux buffet en chêne de tes grands parents mais la déco est moderne avec étagères rétro-éclairées, flacons savamment sélectionnés et empilage de livres de cuisine. On peut manger en terrasse, en bas en zieutant la cuisine ouverte ou en haut sous la clim’ (pensez à faire un tour dans les toilettes rosés, et on ne parle pas de vin).

Sur la carte, c’est formule entrée-plat-dessert le midi avec un menu révisé de façon hebdomadaire. Le soir, on est en mode carte d’assiettes à partager allant de 6 à 16€ avec une actualisation mensuelle de la liste. Coup de cœur pour le houmous / fenouil / cumin / citron et la soupe froide de silure fumé avec amandes et petits piments. Pour voyager, on a aussi l’arepa (galette de maïs) ou ce pancake de courgette avec cacahuète et sauce yaourt citronnée de toute beauté.
Et même quand la cuisine envoie du classique, ça sonne juste, que ce soit les œufs mayo à l’ail noir ou la volaille du Berry… certes ferme mais juteuse (avec sucrine rôtie et jus de viande). L’approvisionnement est sérieux, avec par exemple une bonne miche des Blés de Demain ou le chocolat goûtu du Tourangeau Fèves pour une mousse crousti-fondante.
Au final, une soirée sans fausse note. Si on chipote, on aurait juste aimé un assaisonnement plus gourmand pour l’arepa ou une carte de soft plus développée. A propos des boissons, leur sourcing est à souligner, notamment pour le vin, que les tenanciers sélectionnent avec application en Loire ou ailleurs (le rosé corse est un must). En plus, zéro risque de malaise au moment de l’addition puisqu’on trouve des verres à partir de 5€50. Quand on vous dit que c’est un coup de cœur !