Le collectif Pas d’Enfant à la Rue de Tours et le collectif Accueil Sans Frontières en Touraine poursuivent leur mobilisation pour tenter d’obtenir une hausse des moyens dédiés à l’hébergement d’urgence en Indre-et-Loire. Leur stratégie consiste à réaliser des actions chaque mardi, le jour où les logements octroyés aux SDF sont remis en cause. Les personnes hébergées doivent alors rappeler le 115, sans garantie d’obtenir un lit pour les 7 jours à venir.
Alors que la trêve hivernale est achevée depuis 8 jours, avec mécaniquement une baisse des moyens sociaux accordés, Pas d’Enfant à la Rue et ASFT veulent mettre la pression sur le préfet, et par ricochet sur les collectivités locales jugées capables de mettre des moyens en place pour pallier aux manques de l’Etat.
C’est dans cet objectif que les militants des deux collectifs ont investi les locaux de Tours Métropole aux Deux-Lions ce mardi 8 avril en fin d’après-midi. Après échanges avec les autorités de la collectivité, une quarantaine de personnes – dont des enfants – ont été autorisés à passer la nuit sur place. Mais juste une nuit. Des matelas ont donc été installés dans des salles au rez-de-chaussée du bâtiment.
Cette action est la dernière d’une longue série : il y a une semaine, c’est le collège Michelet du Sanitas qui avait été visé pour tenter de l’occuper afin d’y loger des familles. Une salle paroissiale près de l’église St Etienne avait également été ouverte fin février et occupée quelques semaines après accord de la paroisse de la Place Michelet.




