En ce moment dans l’agglo de Tours on entend beaucoup parler des mobilisations pour exiger une politique plus favorable aux voitures. A Tours, des commerçants se mobilisent par exemple pour réclamer la fin des suppressions de places de parking voire des créations de nouveaux emplacements de stationnement. Une action qui a déjà recueilli plus de 2 200 soutiens.
De l’autre côté, on trouve aussi des actions en faveur du développement des mobilités douces, dont celle du collectif Transports Publics Gratuits qui, comme son nom l’indique, milite pour la possibilité de prendre le bus et le tram sans payer (aujourd’hui c’est uniquement possible pour les enfants de moins de 11 ans).
Après une publicité sur Internet et des actions dans les rues auprès des habitants, le texte de la pétition a été remis aux élus de Tours Métropole lundi 31 mars. Là aussi ce sont plus de 2 000 signatures qui ont été rassemblées, avec l’espoir d’obtenir un référendum local sur la question.
« La gratuité des transports publics est une mesure possible, utile, sociale et écologique » lit-on dans l’argumentaire.
Certaines villes ont déjà fait le choix de rendre leur réseau de transport gratuit comme Dunkerque dans le Nord ou Aubagne, près de Marseille. Montpellier s’y est également essayée pour les personnes résidentes de la Métropole, ce qui en fait la plus grande agglomération européenne à proposer ce type de geste.
Il faut tout de même rappeler que la gratuité n’est jamais totale, puisqu’il faut toujours financer le service : l’achat des véhicules, le carburant ou encore le salaire des équipes de conduite et de maintenance. Un financement qui peut être obtenu par l’impôt ou par des choix budgétaires (renoncer à d’autres dépenses pour subventionner davantage les mobilités).
