Alors que la tension autour de l’hébergement d’urgence avec notamment un manque de places pour accueillir les familles à la rue est toujours d’actualité en Indre-et-Loire, les collectivités publiques s’alarment de la situation. Pour rappel, l’hébergement d’urgence est une compétence de l’Etat, mais face au manque de places et des situations personnelles compliquées, et notamment une quinzaine de familles étant à la rue (26 personnes au total), la ville de Tours avait décidé le 5 avril dernier de rouvrir le gymnase Racault, situé à l’ouest de la ville, pour mettre ces familles à l’abri, le temps qu’une solution plus pérenne soit trouvée.
Géré jusqu’à aujourd’hui par l’association Entraide & Solidarité, la ville de Tours avait annoncé la semaine dernière prolonger le dispositif jusqu’au 5 juillet avec l’aide de la Sécurité Civile. Un changement d’organisation qui entraine un accueil qu’à partir de 17h30 jusqu’au lendemain 8h30.
Du côté de la ville de Tours, on dénonce cette situation, expliquant pallier les manques de l’Etat. Des recherches pour des solutions plus adaptées ont également été envisagées. Ce lundi 27 mai, en Conseil Municipal, le maire de Tours a ainsi indiqué que la ville de Ballan-Miré, celle de La Riche avaient accepté de mettre à disposition un logement pour une famille chacune. La ville de Joué-lès-Tours devrait rejoindre le mouvement, c’est ce qu’a annoncé de son côté le maire de la 2e commune d’Indre-et-Loire, en conseil municipal jocondien ce même soir. L’accord de principe est acté, il reste à trouver le logement en question.
Enfin 6 personnes vivant seules, seront désormais logées dans un hôtel via le 115.
