Opéra façon concert et avec enfants au Grand Théâtre de Tours

En cette fin de saison, le directeur de l’Opéra de Tours Laurent Campellone a eu l’excellente idée de ressortir des cartons Frédégonde, un opéra tombé dans l’oubli, du fait de son imposante mise en scène et presque impossible à remonter compte tenu des coûts.

Pour y arriver il a donc choisi, non sans risque, de proposer une version
concert.

À la tête de l’orchestre symphonique Région Centre-Val-de-Loire/Tours, les
chœurs de l’Opéra de Tours et ceux de l’Opéra national du Capitole de
Toulouse (pour la première fois sur la scène de celui de Tours) et les
enfants de la maîtrise du conservatoire à rayonnement Régional de Tours.

Cette œuvre, faite pour des voix puissantes permet à Kate Aldrich dans le
rôle de Frédégonde, Angélique Boudeville, dans celui de Brunhilda, Florian
Laconi : Mérowig, Tassis Christoyannis incarne avec sa voix de baryton un
Hilpéric plus vrai que nature, Jean-Fernand Setti apporte la profondeur de
sa voix de Baryton au rôle de Prétextat, Yuri Kissin fait une brève apparition
dans le rôle de Landeric, le seul peut-être pour lequel nous aurions des
réserves et Artavazd Sargsyan qui ne nous a pas convaincus dans le rôle
Fortunatus (Nous étions à la générale, il n’a donc pas, peut-être, donné
toute la puissance de sa voix, comme le stipule la présentation d’avant
spectacle).

La musique de Camille Saint-Saëns et Ernest Guiraud avec la
collaboration de Paul Dukas est un peu les prémices de ce que sera la
musique de film, surtout au 5ᵉ acte, avec l’ostinato de grosse caisse, qui
souligne la fin tragique et qui sera repris par plusieurs compositeurs dans
des musiques de films.

Une dernière séance est programmée ce dimanche au Grand Théâtre.

Roger Pichot

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