[#MIAM] Les Dix Fûts diffuse son amour pour les bières artisanales

Il y a un nouveau bar Rue Colbert !

Ça y est, on a trouvé la punchline de l’année : « le derby Orléans-Tours n’existe pas dans les bars ». Celui qui dit ça s’appelle Thomas Giovani, un garçon de 26 ans à qui vous avez sans doute déjà demandé une bière (ou un Coca) au bar des Ilots Electroniques. Ancien commercial pour « la marque à la pomme », passionné de bière « depuis que j’ai l’âge d’en boire » (c’est la version officielle), il vient d’ouvrir son propre bar… en important un (bon) concept orléanais Rue Colbert (eh oui, c’est possible).

Pour les habitués du quartier, Les Dix Fûts ne s’est pas installé n’importe où… Après 3 mois de travaux, Thomas et son équipe (coucou Claude et Valentin) ont transformé l’ex Gros Bar de fond en comble, avec un mur blanc consacré aux expos d’un côté (pendant un mois c’est Marion Legoff qui l’inaugure) et un autre mur rempli de bouts de bois de récup juste en face (des armoires de mamies, des encadrures de portes, des planches chopées dans la rue…). Entre les deux, les enceintes diffusent une playlist rock « Radio Béton-compatible »

« Je suis devenu boulimique des bières artisanales » (avec modération !)

Sage et ordonné côté pile, foutraque et imprévisible côté face : ça résume pas mal l’esprit de ce lieu… « Ouvrir un bar j’en avais envie depuis longtemps » explique Thomas qui a définitivement eu le déclic après une soirée passée à boire des coups dans les locaux de son homonyme du Loiret. Car le garçon ne voulait pas n’importe quel type d’établissement… Le sien, il en parle comme d’un bar de quartier, « ce n’est pas pour rien qu’on ouvre dès 16h, et à 14h le week-end. »

Si l’on peut s’y faire servir des jus de fruits locaux ou un soda d’une marque internationale récemment épinglée dans une émission d’une grande chaîne publique, la spécialité maison c’est la bière artisanale, kraft beer pour les intimes : « quand j’ai commencé à en boire ça a été une vraie découverte, d’autant plus quand j’ai rencontré Christophe et Quentin de La P’tite Maiz’ (une marque tourangelle, ndlr) il y a 3 ans. Tout de suite je leur ai dit ‘vous êtes ma meilleure rencontre de toute l’année’. Après je suis devenu boulimique : je voulais tout goûter, tout découvrir » explique Thomas qui vante les louanges des bières françaises (de Bordeaux ou d’Auxerre), des européennes (y compris… les Estoniennes, si si), sans oublier ses coups de cœur pour les Américaines et les Canadiennes « monstrueuses » qui débarqueront bientôt dans sa cave à fûts.

Bières sans gluten et sans alcool, accords fromages-bières…

Derrière le bar, on trouve 14 tireuses, des demis à moins de 4€, 7€20 la pinte (10€ pour certaines bières plus rares, 6€50 en happy hour), et un premier prix à 4€80 les 50cl. La sélection change régulièrement, parfois au beau milieu de la soirée. Sachez-le, on peut tout goûter en shooter avant de se décider ou alors opter pour l’une des 50 bouteilles à la carte : « on veut expliquer qu’il y a un vrai patrimoine de la bière en France » note Thomas qui a par ailleurs déniché quelques vins bio et naturels ou du gin bio d’Allemagne.

Et pour séduire tout le monde, le jeune homme a même pensé aux bières sans gluten (la fameuse estonienne) et sans alcool. Saucissons, fromages, caviar d’aubergine ou terrines de poissons de Loire sont enfin là pour accompagner l’apéro… Des produits artisanaux qui inspirent le barman, au point qu’il se verrait bien organiser des événements comme des soirées dégustation pour travailler les accords mets et bières.

Olivier Collet / Photos : Maxime Hillairaud

La page Facebook des Dix Fûts

 

 

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