Et 4 étudiantes l’aident à faire connaître l’association.
Voilà un groupe de jeunes bien décidé à s’engager dans l’action humanitaire, pour la défense des droits humains. Arrivé à Tours en septembre pour ses études de musicologie, le jeune Maxime qui vivait auparavant à La Flèche a souhaité poursuivre ici ce qu’il avait commencé dès le lycée en 2016 : l’animation d’un groupe de jeunes militant pour l’association Amnesty International.
Déjà présente à Tours mais peu active faute d’un noyau important de bénévoles, Amnesty International a donc trouvé un nouveau porte-parole auprès des lycéens et des étudiants (jusqu’à 25 ans) et ce afin d’évoquer des sujets comme les droits des femmes, la lutte contre l’homophobie ou le soutien aux populations migrantes.
Depuis l’automne dernier, Maxime reçoit le soutien de 4 étudiantes de l’IUT de Tours (Fanny, Julie, Estelle et Margaux) qui ont rejoint l’antenne et ont pris les reines de sa communication. Ces derniers mois, le quintet a donc porté plusieurs actions (quizz, expositions, présentation d’Amnesty International dans les établissements scolaires…), de quoi convaincre une dizaine de Tourangeaux de Balzac, Paul-Louis Courier ou de la fac des Deux-Lions de s’activer pour amplifier ces actions.
Un stand au festival Alambik de Fondettes
« On est bien chez nous mais il y a des choses à défendre ailleurs, les gens voient les violations des droits partout dans le monde et c’est ce qui leur donne envie de nous rejoindre » explique Maxime, également épaulé par les bénévoles plus anciens de Tours et le siège national qui lui fournit notamment du matériel pour ses événements : « l’objectif c’est de développer plusieurs actions, d’autres quiz et de faire des réunions mensuelles interactives ou sur des thèmes spécifiques avec des débats sur les causes défendues. On espère aussi pouvoir aller dans les établissements scolaires auprès des classes. » Un rendez-vous aura aussi lieu à Fondettes fin mai avec un stand sur l’Alambic Festival. Des jeux de socité spéciaux y seront proposés.
Au lycée et à l’Université, le message d’Amnesty International a interpellé : « ça les motive à nous rejoindre » veut croire Maxime qui sait qu’il n’est pas facile de maintenir une section jeune active vu que les militants bougent pas mal pour leurs études. En attendant toute aide est la bienvenue et les infos sont ici.
Olivier Collet