Le quartier Rabelais on aime s’y rendre pour le marché : le dimanche c’est l’un des plus sympas de la ville de Tours. Et maintenant on peut aussi y prendre du très bon temps chez Max… Ou plutôt Chai Max (jeu de mot avec le chai des vignes !).
Chai Max, petit établissement situé juste en face de la Place Rabelais, à 30 secondes à pied de l’arrêt de bus de la ligne 5. On peut se poser à l’intérieur, dans une ambiance plutôt cool et cosy ou opter pour l’une des tables en bois de la terrasse (ombragée). L’endroit a un double concept qu’on a déjà pu observer dans des adresses comme Chez Madie Place Plume : le midi on vient y manger en mode bistrot avec une carte courte et le soir jusqu’à 23h on vient se poser pour l’apéro en mode tapas (au programme : bières, vins… et cocktails créatifs avec des ingrédients qui s’annoncent originaux, demandez donc à quoi correspondent les petites bouteilles posées sur le bar).
Bref, c’est le genre d’endroit où l’on se sent tout de suite bien accueilli. L’équipe est toute petite (un chef en cuisine, le patron en salle) et bien dynamique (service rapide et jovial).
Et du coup qu’est-ce qu’on mange ? Un menu entrée-plat-dessert à 21€ qui les vaut complètement (17€ si vous n’avez pas assez faim pour la totale). En entrée on a opté pour la déclinaison de chou-fleur (en mousseline, râpé ou encore rôti). Une recette graphique toute douce et réussie avec une pointe d’acidité bienvenue, qu’on aurait peut-être préférée un poil plus gourmande avec un ingrédient lui amenant un twist supplémentaire. Pour le plat, on avait le choix entre un poisson en deux cuissons avec notamment du poireau brûlé en garniture ou le bœuf façon tataki avec ses pommes de terre crousti-fondantes… Mention spéciale pour le jus de bœuf à la bière brune.
Et pour finir, on a hésité entre la déclinaison chocolatée et la poire pochée au thym, gel earl grey et caramel. C’est la poire qui a eu nos faveurs et qui s’est avérée bien rafraîchissante pour finir le repas. Ah, on oubliait : on a toujours un faible pour les restos qui apportent du beurre avec le pain. Et encore plus quand il est à l’ail des ours.
Critique publiée pour la première fois en avril 2022. Depuis les prix ou les menus ont pu évoluer.
