[Municipales à Joué-lès-Tours] On fait le bilan : 4 points faibles de la mairie depuis 2014

Site Michelin, faits divers…

Les dimanches 15 et 22 mars il y a élections municipales ! L’enjeu : élire les femmes et les hommes qui dirigeront toutes les mairies de France de 2020 à 2026. A Joué-lès-Tours, le conseil municipal rassemble 39 élus. Depuis 2014 l’assemblée est dirigée par Frédéric Augis, aujourd’hui maire divers droite après être passé par le parti Les Républicains.

Alors que la campagne a commencé avec un maire candidat à sa propre succession, Info Tours et 37 degrés vous aident à y voir plus clair sur le bilan de l’équipe en place. Dans cet article, nous avons rassemblé les 4 points faibles de la municipalité jocondienne ces 6 dernières années et nous avons listé 4 points forts dans une seconde publication à lire ici.

 

Le site Michelin à l’arrêt

Juste avant l’arrivée de Frédéric Augis dans le bureau de maire, Michelin a supprimé plus de 700 postes dans son usine jocondienne. 6 ans plus tard, la ville ne s’en est pas vraiment relevée d’autant que Tupperware a également fermé son usine (plus de 200 emplois détruits) sans oublier les difficultés d’Hutchinson. Pendant tout son mandat, l’élu a travaillé sur le dossier de la requalification du site Michelin, en gardant des relations plutôt tendues avec l’entreprise. La question de la création d’un pôle avec ces activités de loisirs était un temps dans les cartons mais refusée par la ville qui souhaite privilégier de l’activité industrielle. Ces derniers mois, les tractations ont semblé avancer dans le but d’installer sur place différentes activités mais rien n’est encore formellement signé. La seule entreprise a avoir vu le jour sur la friche est Dalkia qui a construit une centrale biomasse pour les logements de la commune. Un site qui fait travailler 17 personnes.

 

Des commerces toujours en difficulté

Formidable atout pour la ville, le tramway relie Joué au centre de Tours en une vingtaine de minutes. Dommage collatéral : après avoir été impacté par les travaux, le centre-ville jocondien souffre fortement parce qu’il est tentant d’aller profiter de la diversité commerçante de la grande ville préfecture. Quelques enseignes tirent leur épingle du jeu mais plusieurs autres ne tiennent que quelques mois ou quelques années. On flâne peu en ville. Dans le même temps, les zones commerciales se développent en périphérie avec un nouveau Lidl, un Burger King et surtout le Leclerc de la Route de Monts qui a vu le jour après des années de blocage de ce projet. On constate d’ailleurs que le projet de création d’un pôle commerçant à la place de la maison de retraite Debrou, rue Gamard a été abandonné au profit de la création d’une résidence pour séniors.

 

De nombreux faits divers

Les effectifs de la police municipale ont doublé en 6 ans et 200 caméras de surveillance quadrillent la ville mais Joué-lès-Tours reste une commune où les faits divers font régulièrement la Une. Au début du mandat, fin 2014, il y a eu l’attaque du commissariat de police par un homme abattu devant l’entrée par les forces de l’ordre. Un acte considéré par le parquet comme terroriste. S’en est suivi l’incendie volontaire du gymnase Jean Bouin en 2015 sans que personne ne soit inquiété. Et puis à partir de fin 2018, des feux de voiture à répétition dans le quartier de la Rabière, une agression au sein de la piscine Bulle d’O, la destruction par le feu du chalet de la Rabière, des agressions dans le tram et des plaintes d’habitants de plus en plus fortes face aux trafics de drogue. La situation a un temps été si tendue que le maire a décrété un couvre-feu en complément de l’appel à des compagnies de CRS pour sécuriser le terrain.

Depuis, l’Etat a désigné la Rabière comme Quartier de Reconquête Républicaine avec des renforts de la police nationale. La situation est plus calme qu’elle ne l’a été sans qu’on puisse dire qu’elle est totalement réglée.

 

Relations difficiles avec certaines associations

Le maire met en avant une progression des subventions de 1% par an depuis 2016 pour les associations de la ville mais son mandat a été marqué par plusieurs tensions. L’élu a notamment été accusé de vouloir imposer un contrôle plus strict des activités. Frédéric Augis se défend en disant vouloir mettre fin au clientélisme. Parmi les dossiers qui ont marqué les dernières années on pourra citer celui du Baby-Club jocondien (bébés nageurs) privé de créneau à Bulle d’O pour les 4-10 ans faute de place. De son côté la direction de la MJC avait jugé la baisse de subvention de la mairie « incompréhensible » et plus récemment le Tennis Club Jocondien a eu de grosses difficultés financières et a estimé que la ville avait sa part de responsabilité dans son dépôt de bilan.

A lire aussi, sur 37 degrés : le grand bilan de Frédéric Augis depuis 2014 et l’analyse détaillée de sa façon de gouverner.

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