L’Indre-et-Loire est le 41e département le plus peuplé de France. Voilà ce que l’on apprend de la dernière étude de l’INSEE sur la population française. L’institut national a publié les chiffres issus du recensement annuel, lui permettant d’estimer la population de chaque commune, et de dire quels sont les territoires qui attirent, ou ceux qui se dépeuplent.
Ainsi, la Touraine est plutôt un département dynamique. En 6 ans elle a gagné 13 000 habitantes et habitants, pour atteindre 619 000 personnes. Près de la moitié vivent dans une des 22 communes de Tours Métropole, soit 301 000 personnes. On en trouve 55 00 dans la Vallée de l’Indre (Esvres, Monts, Sorigny…), 51 000 dans le Lochois, 41 500 à l’Est de l’agglo (La Ville-aux-Dames, Montlouis…).
En moyenne, la population du département grimpe de 0,4% par an soit environ 2 000 personnes. C’est plus que la moyenne nationale, et ce n’est pas du tout parce que les naissances sont supérieures aux décès, mais uniquement via l’immigration (en provenance d’autres départements français, d’autres régions ou d’autres pays, l’INSEE ne fait pas la différence).
A noter qu’en Centre-Val de Loire, seul le Loiret voit aussi son nombre d’habitants augmenter. Le Loir-et-Cher stagne, le Cher, l’Indre et l’Eure-et-Loir régressent.
Si la Touraine attire du monde, la situation n’est pas la même partout. Par exemple la population d’Avoine grimpe de 2,9% par an : c’est énorme et ça lui permet de dépasser les 2 000 habitants. Cela est lié notamment à la proximité de la centrale nucléaire de Chinon, qui embauche beaucoup. Près de Tours, Montbazon est également dynamique : +2,1% de population par an de 2017 à 2023, +2% à Cinq-Mars-la-Pile et Neuillé-Pont-Pierre, +1,8% à Sorigny. Toutes ces communes profitent d’accès rapides à l’agglo avec un immobilier un peu moins onéreux, ou des terrains plus grands.
A l’inverse, Château-Renault se dépeuple assez vite. -2,1% de population chaque année avec maintenant seulement 4 392 personnes qui y vivent. On en compte 3 631 à Bourgueil (-1,3% par an). Et même dans les grandes villes, on peut observe des baisses de population : à Tours-Centre on compte 250 habitantes et habitants de moins chaque année alors que Tours-Nord en gagne quasiment 800.
