Corndogs, aligots, poutines, fouées, saucissons… Jusqu’au 4 janvier on peut manger plein de bonnes choses au Marché de Noël Gourmand situé en haut de la Rue Nationale, à Tours, au pied de la grande roue. Bonnes, vraiment ? C’est que les services de l’Etat ont voulu vérifier mercredi 17 décembre, en envoyant 3 inspecteurs pour contrôler certains chalets-restaurants.
Faut de temps pour tout vérifier, certains professionnels ont été ciblés en amont, en particulier quand on y trouve des produits réglementés comme la truffe ou les fromages d’Appellations d’Origine Protégée (AOP). Justement, la responsable d’un stand se fait réprimander car elle n’affiche pas la variété exacte de truffe servie dans son fromage à raclette. Elle devra aussi mettre à disposition une liste des allergènes potentiellement présents dans ses produits, afin d’informer le public concerné.
A chaque fois, ce sont de nombreuses vérifications qui sont menées : formation du personnel aux bonnes règles d’hygiène, respect de la réglementation sur le traitement des huiles usagées, provenance des produits, conformité des factures avec les ingrédients servis, température des frigos… En moyenne, les inspecteurs nous indiquent qu’il y a des remontrances dans un cas sur 2. Celles-ci peuvent aller de la mise en demeure à la fermeture administrative si les manquements sont trop graves. Il faut alors un nouveau contrôle certifié conforme pour rouvrir.
Cela dit, cette décision est assez rare : environ 4% des cas pour plus de 700 contrôles menés en 2025. Et souvent, les équipes de la DDPP ou de la DGCCRF font simplement des recommandations orales. Elles mènent tout de même une enquête au bureau post-visite afin de vérifier les informations recueillies sur place, ou que les documents fournis sont en règle (s’ils ne sont pas présentés lors du contrôle, les entreprises ont 48h pour les fournir).
A Tours ce mercredi, le Village Gourmand de Noël semble donc avoir globalement réussi le test.
