On se souvient de la formidable campagne du petit film Beurk en début d’année 2025 : cette production de la société tourangelle Ikki Films, diffusée par France Télévisions, avait été nommée aux César et aux Oscars, récompensée en France et très remarquée aux Etats-Unis malgré l’absence de prix. Une réussite pour ce court-métrage de 12 minutes narrant les premiers émois amoureux des enfants.
Un an plus tard, c’est un nouveau projet soutenu par Ikki Films qui se voit remarqué à l’échelle internationale : Amélie et la Métaphysique des tubes de Maïlys Vallade et Liane-Cho Han, adapté du roman d’Amélie Nothomb Métaphysique des Tubes.
Sorti pendant l’été, le film raconte l’histoire d’Amélie, une petite fille belge née au Japon. Grâce à son amie Nishio-san, le monde n’est qu’aventures et découvertes. Mais le jour de ses trois ans, un évènement change le cours de sa vie. Car à cet âge-là pour Amélie tout se joue : le bonheur comme la tragédie.
Et en ce début du mois de décembre, on apprend que le projet figure dans la liste des nommés pour le prix de meilleur film d’animation de l’année aux Golden Globes 2026, dont la cérémonie est prévue le 11 janvier aux Etats-Unis. Et on a l’habitude de dire que y être représenté peut aussi signifier un certain intérêt pour les Oscars.
Amélie et la Métaphysique des tubes a déjà eu une belle carrière : il a été sélectionné au Festival de Cannes 2025 en séance spéciale et a obtenu le Prix du Public au Festival d’Annecy 2025 dans la catégorie Longs métrages. a bénéficié d’une aide au développement de la part de Ciclic Centre-Val de Loire (l’organe de la région qui distribue de l’argent public pour le cinéma). Dans ce cadre, il a été accueilli en résidence à Ciclic Animation en Loir-et-Cher.
