C’est une nouveauté depuis la rentrée 2024 sur les lignes de nuit du réseau de bus Fil Bleu, et depuis le mois de janvier dès 22h pour les parcours 2, 3, 4 et 5 : en montant à bord, on peut demander à descendre entre deux arrêts, pour arriver au plus proche de son domicile, ce qui peut être rassurant quand il fait nuit. Le conducteur ou la conductrice reste décisionnaire de l’endroit précis pour assurer la sécurité mais la plupart du temps cela ne pose pas de difficulté.
« Sur les lignes N1 et N2 il y a des demandes toutes les nuits » explique Keolis, société gestionnaire du réseau Fil Bleu (dont le contrat vient d’ailleurs d’être reconduite jusqu’en 2031 pour une somme totale d’environ 500 millions d’e).
En revanche, les demandes sont encore peu nombreuses sur les bus de soirée entre 22h et minuit sur les axes à destination du CHU Trousseau, de la gare de St Pierre, du campus Grandmont, des Atlantes, des Douets ou du quartier Velpeau. « Ce n’est pas encore très connu » suggère-t-on chez le délégataire, d’où l’intérêt de faire un rappel. Il s’agit d’un service valable pour tout le monde, hommes, femmes, étudiants, travailleurs, personnes âgées…
Dans les prochains mois, Fil Bleu va également mettre en place d’autres dispositifs pour renforcer la sécurité. Dès septembre 2026, 2 médiateurs seront présents à l’arrêt Porte de Loire les vendredis et samedis soirs de 22h à 2h du matin, afin d’apaiser d’éventuelles tensions. L’appli mobile Fil Bleu fera par ailleurs la promotion du service UMAY qui permet de donner l’alerte en cas de harcèlement ou de violences sexuelles. Une safe zone sera aussi instaurée à l’agence Fil Bleu de la Rue Michelet, près de la gare de Tours.
Enfin, pour renforcer la sécurité routière, les trams seront prochainement équipés d’un dispositif de flash. Actionné en plus du « gong », il permettra de mieux avertir piétons et vélos d’un risque de collision, surtout si les personnes concernées ont des écouteurs (même si c’est normalement interdit pour les cyclistes).





