On vote dans moins de 5 mois pour élire les conseils municipaux de nos communes jusqu’en 2032. La campagne est bien engagée et on la suit au fil des semaines dans la StorieMunicipales d’Info Tours, afin de ne rien manquer des faits marquants avant le scrutin des 15 et 22 mars 2026.
Tours : en ce moment bataille de sondages pour savoir qui serait le mieux placé pour conduire une union de la droite et du centre face à l’écologiste Emmanuel Denis. Ifop et Cluster 17 ont été sollicités et ce qu’on en retient c’est que Christophe Bouchet, Olivier Lebreton et Benoist Pierre sont à peu près au même niveau de popularité (ce qui n’arrange pas trop leurs affaires pour départager un homme sur ce critère). Egalement candidat pour conduire une liste d’opposition, l’actuel député du Lochois Henri Alfandari est distancé, ce qui n’a rien enlevé à sa motivation.
Ce que l’on constate aussi c’est que dans l’optique d’une union, droite et gauche pourraient quasiment faire jeu égal au premier tour, autour de 40% des voix. Cependant, ces estimations sont imparfaites : le sondage de l’Ifop teste Claude Bourdin qui serait plutôt dans une optique d’alliance avec le maire sortant, et Cluster 17 oublie le candidat indépendant de gauche Alain Dayan. En résumé, il est encore trop tôt pour donner une vraie valeur à ces enquêtes, si ce n’est qu’elles font apparaître un scrutin potentiellement ouvert, quand les dernières élections législatives ou européennes ont été nettement favorables à la gauche sur la ville.
Tours, bis : alors que le maire sortant Emmanuel Denis n’a pas (encore) annoncé sa candidature à un second mandat, les partis de gauche commencent à dévoiler leurs ambitions programmatiques. Le groupe des Cogitations Citoyennes, qui avait porté l’élu écologiste en 2020, tracte sur les marchés et le PS publie les premiers résultats de sa consultation citoyenne. Le parti propose ainsi la création d’un bouclier social pour les familles monoparentales offrant des solutions de gardes d’enfants à des horaires atypiques, des places en crèche réservées, ou créer une carte spéciale offrant des réductions sur les activités culturelles et sportives.
La Membrolle-sur-Choisille : le groupe Nouvelle Dynamique pour La Membrolle a lancé sa campagne autour de Cécile Audet-Pinard, 43 ans, résidente sur la commune depuis une décennie. « Nous proposons un vrai projet citoyen, un souffle nouveau, une vision d’avenir alliant développement, environnement, solidarité et démocratie » explique-t-elle en annonçant deux réunions publiques le 8 novembre dès 10h à Mazagran, près du kiosque, puis 10 jours plus tard dès 19h30 salle Emmanuel Chabrier.
Autre candidat sur cette commune : le jeune Noah Marot, 21 ans, se revendiquant sans étiquette politique et qui part sous la bannière « Unie, La Membrolle revit ».
St-Pierre-des-Corps : les choses se précisent à gauche. On sait que La France Insoumise veut partir seule pour tenter de ravir la mairie prise par la droite en 2020, tandis que socialistes, écologistes et communistes travaillent à une liste commune dès le 1er tour. Il nous manquait le nom de la personne choisie pour incarner la dynamique du parti de Jean-Luc Mélenchon et ce sera Thomas Delplace, qui fixe ses priorités autour du développement des transports, de la végétalisation de la ville ou de la reconfiguration du quartier populaire de la Rabaterie. Il s’engage aussi à ne pas augmenter le nombre de caméras de surveillance.
