En cette rentrée 2025 l’Université de Tours c’est 32 000 étudiantes et étudiants soit une augmentation de 2% en un an, soit environ 600 personnes. La plupart vont faire leur cursus dans l’agglomération tourangelle aux Tanneurs, aux Deux-Lions ou à Grandmont, mais on en compte aussi 800 dans l’antenne de Blois, sans oublier les élèves des instituts de formation aux soins infirmiers (les IFSI, dont celui de Chambray).
Parmi ces 32 000 inscrits, il y en a 5 000 qui découvrent l’établissement, souvent en sortant du bac. 3 200 étudiants internationaux viennent à Tours pour un cursus spécifique, notamment grâce à des partenariats entre la fac et des villes étrangères (un Erasmus vient d’être créé autour des sciences de l’insecte).
On compte 1 500 jeunes en situation de handicap et 8 000 soutenus par des bourses (surtout en droit, en psycho et en médecine). C’est un des taux les plus élevés de France, représentant un élève sur 4. Et un chiffre moins connu, plus anecdotique : l’Université de Tours compte 50 sportifs ou sportives de haut niveau qui ont donc un emploi du temps aménagé pour coller avec leurs exigences d’entraînement.
Toutes ces données font dire à la direction que l’établissement est « attractif ». Les filières psycho, médecine et sciences de la vie sont les plus demandées. Par exemple, la première année de psycho peut accueillir 450 personnes et elle a reçu 5 899 demandes d’admission. Le dernier appelé a été le numéro 2 172, ce qui signifie que 3 700 dossiers n’ont pas pu être examinés. « Une tendance nationale » justifie la direction, qui ne peut pas augmenter les effectifs à cause de manque de moyens financiers.
Cela dit, l’Université de Tours continue de créer des formations, par exemple autour de la robotique en santé, ou un diplôme de pharmacien-ingénieur. Elle en supprime aussi, si les effectifs sont trop faibles, dont une en hôtellerie. Un programme est par ailleurs en cours pour tenter de rééquilibrer la parité femmes-hommes dans les cursus les plus inégalitaires (énormément de garçons en maths et en informatique, notamment). « Pour cela on essaye de sensibiliser dès le collège » souligne la présidence.
