C’est le gaz qui permet de faire sortir la chantilly des bombonnes que vous achetez en supermarché. Le protoxyde d’azote a aussi la capacité de vous faire hurler de rire de façon incontrôlée, d’où son surnom de gaz hilarant. Et c’est très facile de s’en procurer, même pour les mineurs. Résultat : il y a de plus en plus de monde qui tente l’expérience, ce qui n’est pas sans risques pour la santé, notamment mentale. De plus, les contenants utilisés sont souvent abandonnés sur la voie publique, ce qui crée de la pollution.
Face à cette recrudescence, des communes agissent en prenant des arrêtés d’interdiction d’usage de protoxyde d’azote sur la voie publique, comme l’a fait St-Pierre-des-Corps. La ville de Tours communique à son tour sur une mesure similaire afin de « renforcer la réglementation sur le territoire communal en interdisant la détention, l’utilisation détournée, la cession ou la revente sur l’espace public par les majeurs ou les mineurs ». Des contrôles de la police municipale sont prévus pour sanctionner si besoin.
En parallèle, la municipalité annonce le lancement d’une campagne de prévention avec le slogan « Arrête le proto, ça t’éclate le cerveau ». Active jusqu’au 1er octobre, elle a pour objectif « d’alerter sur les dangers du protoxyde d’azote et rappeler le cadre réglementaire qui en interdit la vente aux mineurs. » Des campagnes de prévention auront lieu sur le terrain afin de tenter de faire intégrer le message.
