Il ne pleut pas assez depuis plusieurs mois et ça se voit de plus en plus. A Tours, un bras de la Loire est à sec en aval du Pont Napoléon, ce qui n’était pas arrivé depuis plusieurs années. Et partout dans le département, le débit des cours d’eau est en chute libre.
Selon la préfecture d’Indre-et-Loire, « seule une bande centrale orientée nord-ouest/sud-est a reçu des précipitations supérieures à la normale ; le reste du territoire présente un déficit, pouvant atteindre 60 %. » A certains endroits on a eu à peine plus de 12mm d’eau en 3 semaines. Et on sait déjà que ce qui est attendu dans les prochains jours ne suffira pas à compenser le déficit.
Par conséquent, les autorités décident de renforcer les restrictions d’usage de l’eau mises en place le 2 juillet. A partir de lundi 21, les bassins de la Dême, de l’Escotais, de l’Échandon, du ruisseau de Chantereine, de la Veude, de la Veude de Ponçay et du Négron passent en alerte renforcée. Et niveau de crise pour les ruisseaux de Parçay, de Roche, de la Coulée et de Rigny.

Le seuil d’alerte renforcée empêche l’arrosage des potagers de 8h à 20h et l’interdiction totale de l’arrosage des pelouses, du remplissage des piscines (sauf mise en service) et du lavage des voitures à domicile.
Le seuil de crise empêche tout remplissage de piscine, quel que soit le scénario. Idem pour les lavages de véhicule, « sauf impératif sanitaire ». Des restrictions concernent aussi les agriculteurs et les collectivités locales.
Par ailleurs, tout le monde est appelé à faire un maximum d’économies d’eau, même dans les zones qui sont seulement en vigilance. Cela doit permettre d’éviter un renforcement des restrictions.