La décision a été prise lundi 30 juin en conseil métropolitain. A partir du 1er janvier 2026, les tarifs de la taxe de séjour vont évoluer dans l’agglomération tourangelle. Cet impôt est payé par les personnes qui séjournent dans les hôtels et campings du territoire, mais aussi dans les meulés de tourisme de type Abritel ou Airbnb. Elle est partagée entre la Métropole et le Conseil Départemental d’Indre-et-Loire, et payée au moment de l’arrivée ou directement en ligne lors de la réservation.
Inchangée depuis 2024, la tarification de Tours Métropole va donc évoluer pour coller à l’inflation et aux hausses de barèmes au niveau national. Cela dit, tous les établissements ne sont pas concernés. Ce sont surtout les hôtels classés 3, 4 et 5 étoiles qui vont voir les tarifs progresser. Dans le détail :
- On passe de 3€30 à 3€60 de taxe par nuit et par personne pour les établissements 5 étoiles
- Le tarif sera de 2€60 au lieu de 2€60 par personne et par nuit pour les hôtels 4 étoiles
- 1€70 au lieu de 1€60 dans les 3 étoiles
Pour les hôtels 2 étoiles, la taxe n’est que de 1€ par personne et par nuit, on tombe à 20 centimes dans les campings. A noter qu’un tarif existe pour les palaces : 4€90 par personne et par nuit… mais aucun établissement de ce type n’existe dans Tours Métropole. Au final, ce sont donc 116 établissements qui sont concernés par ces évolutions. De quoi faire rentrer un peu plus d’argent dans les caisses de la collectivité. En 2024, la taxe de séjour lui avait rapporté 2,1 millions d’€, on était à 1,7 million en 2022, 1,6 million d’€ en 2019 avant la crise Covid.
Si l’on compare avec d’autres villes, la taxe de séjour tourangelle est plus élevée qu’à Angers (1€80 en 4 étoiles, 1€20 en 3 étoiles), Orléans, Le Mans ou même Nantes. En revanche elle est très inférieure à Paris où l’on atteint 5€33 pour une nuit dans un hôtel 3 étoiles, et même 11€38 en 5 étoiles.
